mardi 21 décembre 2010

LE MAROC

 Mars - Avril 2010
Il est difficile de faire le tri des photos que l'on met en "boite" lors d'un voyage. Le numérique aidant on se retrouve avec des milliers d'images. J'en ai sélectionné plus de 400 dont la majorité sont retouchées (recadrage, élimination d'objets incongrus). Vous les découvrirez au cours de votre navigation à l'aide des liens.
Je vous souhaite une bonne lecture .
Merci de me faire part de vos commentaires.

Le 26 février : COMPS – BEDARIEUX = 182 km

Le 27 février nous avions un rassemblement avec le club pour tirer, un peu tardivement, les rois.
Comme à l’accoutumée cette manifestation se fait à Bédarieux, à la ferme aux enfants aimablement prêtée par la municipalité. Pour agrémenter la journée, après le déjeuner, notre président organise un loto. Chacun d’entre nous apporte un lot. Bien évidemment, avec la chance qu’elle a, Françoise a gagné deux quines.

Le 27 février : BEDARIEUX - Peyriac de Mer= 85 Km.
Le point de rendez-vous, pour le voyage au Maroc était fixé le 1er mars à La Jonquera, en début d’après midi. Nous avons donc décidé de ne pas retourner à la maison mais de faire quelques haltes avant ce point de rencontre. Andrée et Maurice ont fait de même et nous ont suivis, ils résident eux aussi dans le même département que nous,
Peyriac de Mer, que nous aimons beaucoup, est tout indiqué pour cette première étape. Nous y arrivons à la nuit. Deux camping-cars y sont déjà installés.

Le 28 Février : Peyriac de Mer – Le BOULOU= 105 Km
Le vent assez fort ne nous empêche pas d’aller faire une ballade autour du lac toujours aussi paisible. Nous aboutissons au village ce qui nous permet d’acheter le pain dans la minuscule boulangerie.
Nous levons le camp après le déjeuner pour rejoindre le Boulou que nous atteindrons par le bord de mer. Il fait relativement beau, le vent est très fort.
Nous atteignons l’aire du Boulou vers 17 heures. Il ne reste que très peu de place. L’espace entre les camping-cars est très restreint. Le stationnement, la vidange et l’eau sont gratuits.
Pour nous dégourdir les jambes nous faisons une petite promenade sur les rives du Tech, ballade qui se termine par la visite du vieux village. Nous passerons une nuit tranquille

Le 1er Mars : LE BOULOU – LA JONQUERA= 36 Km
Nous ne prendrons la route vers l’Espagne qu’après avoir fait le plein d’eau et les vidanges.
A l’entrée du Perthus, le parking à gauche est presque vide, nous payons 4 €( tarif CC) pour y accéder. Nous décidons d’aller à pied jusqu’au fort de Bellegarde qui est malheureusement fermé en cette saison.
Après le déjeuner et une petite sieste, nous quittons le parking pour rejoindre La Jonquera. Nous sommes en avance. Nicole et Gérard sont les premiers à nous rejoindre puis viennent ensuite Anne-Marie et Jean-Marie et leurs amis André et Sylvie puis c’est au tour de l’équipage Danielle et Claude. Nous sommes au complet.
Gérard nous dirige vers le parking situé derrière le restaurant le Bingo et nous propose d’aller s’y restaurer. Ils ont, nous dit-il, pour 16€, un superbe buffet. Bien évidemment tout le monde est d’accord. Un conseil ; si vous passez par là n’hésitez pas, faites y une halte, vous ne serez pas déçu.

Le 2 Mars : LA JONQUERA – MONCOFA= 473 Km
La nuit a été assez bruyante surtout sur le matin pas besoin de réveil, les poids lourds se sont chargés de nous tirer du lit.
Pour ne pas faire convoi, nous nous partageons en deux groupes :
Pour le premier : Nicole- Gérard, Renée-Maurice et nous mêmes
Pour le second : Danielle-Claude, Anne-Marie- Jean-Marie, André-Sylvie.
Nous prenons , par groupe décalé, la route comme prévu à 8h00, direction Figueras par la N11 et l’autoroute pour éviter Barcelone puis encore la N11.
Claude et Danielle avaient prévu de s’arrêter sur l’aire de Castello de la Plana. Nous nous y retrouvons. Les boules sont sorties pour deux parties endiablées. Jean-Marie nous fait part qu’il ne souhaite pas passer la nuit sur cette aire, trop bruyante et nous propose d’aller au bord de mer. Nous le suivons, sauf Danielle et Claude qui préfèrent rester et passer la nuit comme prévu sur cette aire.
Nous nous retrouvons à Moncofa, mais pas au bord de l’eau. par contre c’est le calme plat car nous échouons dans un immense complexe en cours de construction où seule la voirie est terminée. Pendant le repas nous apercevons une voiture de police qui fait sa ronde Nous avons la pluie toute la nuit.

Le 3 Mars : MONCOFA – ARCHIDONA= 665 Km
Départ 8h00 Danielle et Claude nous rejoindrons, logiquement, plus tard en cours de route. Finalement nous apprendrons qu’ils ont un problème mécanique qu’ils ont pu faire réparer. Claude, malgré celà, préfère retourner en France. Nous nous retrouvons 5 équipages.
La route se poursuit, en grande majorité sous la pluie, sans encombre jusqu’à Archidona.

Le 4 Mars : ARCHIDONA - ALGECIRAS=209 Km
Aujourd’hui nous avons beau temps. La  circulation jusqu’à Grenade est assez fluide. Le contournement de Malaga est impressionnant. Nous aurons, pour atteindre Algeciras, beaucoup de circulation. Gérard nous emmène sur un parking aux abords d’un super marché Carrefour pour acheter les billets de la traversée. L’agence Guttiriez nous propose un super prix, 120 € aller retour pour un équipage ( Camping-car sans remorque). Nous avons rencontré des personnes qui ont payé 218 € !…
Le responsable de l’agence vient nous chercher sur le parking pour nous accompagner jusqu’à la barrière de l’embarquement. Après avoir rempli nos fiches d’embarquement et les fiches de police, nous prenons la file. Bien évidemment, des petit malins très pressés se précipitent pour être les premiers mais comme il se doit l’embarquement demande beaucoup de patience. Nous attendrons plus de deux heure










Le 4 Mars : ALGECIRAS – MARTIL =60 Km
Fort heureusement la traversée est très rapide, trois quart d’heure seulement, juste le temps de faire quelques photos. C’est la première fois que je prends ce type de navire muni de cette propulsion. La mer est calme Nous débarquons en territoire Espagnol. Dans la cohue du débarquement, nous sommes séparés, Gérard est loin devant. Que faire ? Nous nous retrouvons avec Jean-Marie, André. Après consultation nous faisons le choix de continuer jusqu’à la frontière Marocaine. Nous y retrouvons nos trois autres équipages, en cours de démarches douanières.
Le passage de la frontière est très folklorique, avec beaucoup d’animation. Papiers par ci papiers par là. Je déclare ne pas avoir d’arme au douanier qui me le demande. Le chef douanier signe mon quitus. Nous entrons au Maroc dans une cohue pas possible. Tout le monde est là. Un policier attire notre attention à coups de sifflet et nous fait signe de circuler, nous gênons la circulation !…
Nous prenons la route en direction de Tetouan. Les bords de route sont hérissés de drapeaux. La police est présente à tous les rond-points. En faisant le plein nous apprenons que le Roi est à sa résidence, devant laquelle nous passons. La garde royale, dans son uniforme typique de couleur rouge, monte la garde tout au long de la clôture, c’est magnifique.
Martil, première étape au Maroc, le camping, que nous atteignons par un chemin détrempé et jonché d’ornières, nous surprend par sa vétusté. Je me pose des questions ; aurons nous toujours ce genre de camping ? Il ne faut pas comparer avec la Croatie !..Le mauvais temps en rajoute. De l’eau partout, nous avons été obligé de stationner sur les allées. Nous sommes au Maroc il va falloir s’habituer.
Très bon repas au restaurant du camping( 7€), bon début de voyage.

Le 5 Mars : MARTIL – CHEFCHAOUEN = 79 Km
Maurice et Renée nous ont quitté momentanément et nous rejoindrons, logiquement, dans quelques jours à Marrakech.
Comme décidé nous quittons le camp ver 8h00. Nous rencontrons beaucoup de circulation, la route est difficile, mais le paysage est très beau. Les fortes précipitations de ces derniers jours donnent à la nature une couleur normande tout à fait contraire à l’image que l’on peut se faire du Maroc
Chefchaouen, jolie ville sur flan de colline, le camping situé sur les hauteurs, nous offre un joli coup d’œil sur la ville que nous visitons tranquillement. Dans la médina beaucoup de ‘maisons’ à vendre. La remontée vers le camping est assez sportive par un sentier traversant le cimetière.
Pour visualiser les photos de Chefchaouen cliquer sur le lien ci-dessous
http://picasaweb.google.com/claudedefrance1940/Chefchaouen?feat=directlink

Après la visite de Chefchaouen, pluie.
Le camping nous offre des sanitaires vétustes mais propres, juste ce qu’il faut. Il n’y a qu’une douche avec eau chaude. Il faut demander le clef au responsable qui vous la remet pour 1 €. Les douches froides sont gratuites.
Le 6 Mars : CHEFCHAOUEN – OUAZZANE = 96 km
Lever de camp vers 10h30
Nous descendons un peu plus bas au sud, par la N13,arrêt à Ouazzane. Il pleut averse, il nous faut prendre garde aux éboulements et aux forts ruissellements de l’eau en travers de la route. De temps en temps quelques éclaircies.
Nous arrivons au camping du RIF sans problème. Après le repas nous décidons d’aller à la ville situé à 4 km. Nous adoptons le stop « Marocain ». Ouazzane est une ville artisanale très animée, comme toutes les villes marocaines !
Notre promenade et les achats terminés, nous rentrons en taxi.

Le 7 Mars : OUAZZANE – FES = 148 km
Départ pour Fès par la N13, toujours de la pluie, Les routes sont en très mauvais état. Ici pas de panneaux pour indiquer le danger, seulement quelques pierres pour annoncer un affaissement de route ( très fréquent). Pas question de s’éterniser à regarder le paysage, il faut être vigilant. Nous arrivons à Fès sans encombre.
Gérard s’arrête pour demander son chemin, Son interlocuteur, juché sur sa mobylette, nous guide jusqu’au camping en un rien de temps. Il faut savoir que les panneaux indicateurs sont très rares dans ce pays. Notre guide nous propose les services de son beau-frère qui est « guide officiel »,et un minibus pour le lendemain 9 h. Grâce à ce système, de débrouille, nous visitons, par un temps maussade, les points essentiels de la médina. Bien évidemment notre guide nous fait passer par des points de ventes très ciblés. Un, très intéressant à mon goût, une visite dans une faïencerie, où nous pouvons admirer de superbes ouvrages, je flashe sur un saladier. L’atelier de mosaïque me laisse perplexe, un vrai travail d’artiste.
Le passage chez les tanneurs est tout aussi spectaculaire dans la diversité des tons, avec l’odeur en prime. Par chance, dans ces conditions( je n’ai plus d’odorat) je suis le seul en n’en être pas incommodé. Les ouvriers travaillent dans des conditions incroyables, quelles leçons nous recevons !
Pour le déjeuner, nous trouvons le prix du repas un peu cher, le menu est très correct.
Notre guide nous fait passer par la démo de tapis, qui me laisse rêveur. Tous plus beaux les uns que les autres. Difficile de ne pas se laisser tenter mais je tiens le coup en pensant à mon compte en banque.
J’ai failli craquer dans l’atelier de broderie où nous pouvons admirer les brodeuses qui travaillent ‘ à main levée’ sans dessin préalable.
La médina est très sale. Dans les ruelles très étroites, passent, sans se formaliser, des scooters montés aussi bien par des hommes que des femmes. Beaucoup de carrioles, très chargées, demandant de gros efforts à leur utilisateur. Au milieu de tout cela, les ânes ne sons pas délaissés. Mais tout ce passe dans l’indifférence totale et sans anicroche.
Nous avons un vrai temps de mars, soleil et pluie.
Pour le camping ; mêmes particularités que les précédents avec une vétusté encore plus prononcée Branchements électriques très folkloriques, mais ça marche. L’eau des douches est chaude, c’est le principal.
Nous passerons 2 nuits à Fès.
Pour visualiser les photos de Fès cliquer sur le lien ci-dessous
http://picasaweb.google.com/claudedefrance1940/Fes?feat=directlink

Le 9 Mars : FES – MEKNES= 73 km

Le trajet pour atteindre Meknes c’est effectué sous pluie et soleil. Pas de camping, aussi nous stationnons sur une grande place. Il pleut très fort depuis 12 heures. L’équipe est allée visiter la ville. Pour ma part, n’étant pas un escargot, j’ai préféré rester dans le camping-car.
Par le biais d’Internet, je capte le net par Wifi non sécurisé chose très rare chez nous, je consulte la météo et mon courriel. J’en profite pour envoyer des nouvelles.
Entre temps l’équipe me rejoint, ravie de sa visite dans la médina. Après le repas nous avons mis en route un DVD que Françoise a acheté sur place « 0,80€ »; le prophète, très bon film. Vers 22h, à mi-projection, coup à la porte du Camping-car, c’est la police touristique qui nous demande de la suivre vers un lieu plus sûr et gardé. Nous étions pourtant très bien, enfin, nous obtempérons et nous nous retrouvons sur un parking où bon nombre de CC sont déjà installés avec d’autres véhicules en tout genre. Il pleut toujours, certes pas très fort, mais il pleut ! Le coin est moins bruyant, nous passons une bonne nuit.

Le 10 Mars : MEKNES – OUED’ZEM =256 km.
Départ vers 8h00 direction ROMMANI par le R 404 puis la R401 , le temps est maussade mais pour la halte du déjeuner, le soleil fait son apparition, nous revivons.
Nous bivouaquerons à Oued-Zem, ville de 80000 habitants. Nous faisons vite connaissance avec les gens du quartier qui entament la conversation, un jeune , professeur de français nous guide dans le quartier commerçant de la ville. Nous sommes les seuls touristes. Des « Bonjour, bienvenue, comment allez-vous » résonnent de toutes parts avec des signes de gratitudes, cela nous fait chaud au cœur, nous sommes dans « le vrai Maroc ». Nous trouvons des fraises, une rôtissoire, attire notre regard, nous y achèterons chacun un poulet, avec quelques frites. Nous aurons un souper succulent.

De retour au bivouac, nous sommes invités à boire le thé par le chef des pompiers, dont la caserne se trouve à deux pas. Il nous reçoit avec fierté, chez lui, et nous fait le classique cérémonial du thé servit à la méthode berbère.
La nuit est tranquille 


Les photos de oued zen sont supprimés,  à la demande d'un internaute, frère d'une jeune fille présente sur une des photos . Merci pour votre compréhension

Le 11 Mars : OUED’ZEM – CASCADES D’OUZOUD = 147 km.

Départ vers les 8 h00, le temps est plus que maussade il se lèvera légèrement vers 11h00.
La montée vers les cascades d’Ouzoud est assez impressionnante. La pluie de ces derniers jours n’a pas arrangé la route qui est très endommagée. Françoise est souvent côté ravin et la route est très étroite. Je roule le plus souvent à gauche pour m’éloigner du précipice. Nous croisons quelques voitures dont les chauffeurs sont tout aussi prudents que moi. Les vingt kilomètres sont interminables. Mais fort heureusement nous arrivons , sans encombre, à notre destination vers 12h,. La visite des cascades est prévue pour l’après midi. Nous partons sous une pluie fine. Aux cascades, nous sommes accueillis par des magots et avec le beau temps.

Très peu de monde, nous pouvons profiter pleinement du magnifique spectacle qu’offrent ces chutes colorées d’ocre. Nous rejoignons le camping sous la pluie. Fort heureusement nous nous étions munis de nos capes et parapluie, bien utiles en ces circonstances. Je me suis permis d’abriter une jeune femme tenant un bébé dans ses bras qu’elle protégeait avec un fichu. Toute contente arrivée à sa destination elle me fait comprendre de la suivre, certainement pour nous inviter à boire un thé. La remerciant, nous continuons notre chemin.
Le camping est tenu par des émigrés Hollandais, fuyant les « règles sanitaires » de leur pays. Il est aménagé couleurs locales, mais pas du tout pour les camping-cars. Muni d’une douche «  chaude », de toilettes à la turc. Pour la vidange de la cassette pas de problème. Par contre le patron me fait vidanger les eaux grises dans le fossé, en bordure de route. Sans commentaire !
Pour visualiser les photos cliquer sur le lien ci-dessous
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Le 12 Mars : CASCADES D’OUZOUD – MARAKECH = 178 km

Il fait très beau, nous levons le camp vers 9h30 après avoir effectué les corvées d’usage. Direction Marrakech que nous atteignons sans encombre.
Le premier parking que nous avons trouvé ne nous permettait pas de stationner à quatre CC. Jean-Marie est parti ,avec un autochtone, à la recherche du fameux parking qui se trouve près de la Koutoubia. Nous nous y retrouvons tous, après quelques péripéties.
Il fait beau.

Nous pouvons enfin aller en reconnaissance. En passant par la place Jemaa el Fna nous atteignons le souk, très animé et bien plus propre que celui de Fès. Après cette bonne promenade nous regagnons nos véhicules pour prendre un peu de repos avant de regagner la place pour le repas du soir.
20h30 une foule innombrable arpente, dans un brouhaha cette magnifique place. Des groupes se forment, dans l’obscurité, à l’écoute, de conteurs, de musiciens ou de tatoueurs et de charmeurs de serpents hardis à la recherche de quelques dirhams. Plus loin, une multitude de stands, fortement éclairés, nous attirent. Nous sommes vite interpellés par des rabatteurs, vantant les mérites des mets à déguster, et de rajouter quelques petites blagues telles que : «  Savez-vous quel est le fromage préféré de  Carla Bruni ?: le président ! ». Bref nous optons pour le N° 97 qui nous propose un petit peu de tout : Ramequin d’ olives vertes, de tomates coupées en petits dés, de diverses sauces, couscous aux légumes, de poissons grillés et quelques brochettes de viande. un régal. Pour terminer on nous propose, avec un grand sourire, le whisky Marocain pour nommer un succulent thé à la menthe. Tous contents de notre soirée nous regagnons nos « appartements » sans traîner car une bonne fraîcheur se fait ressentir. Cette nuit nous aurons besoin d’une autre couverture.
Le 13 mars. : MARAKECH

Nous partons ensemble pour visiter les tombeaux Saadiens puis nous nous séparons. Nous allons de notre côté jusqu’au palais d’ El Badii où nous pouvons admirer le « minbar » ( chaire à prêcher) de la Koutoubiala. De là nous allons au palais de la Bahia, nous n’entrons pas car c’est bientôt l’heure de la fermeture et nous l’avions déjà visité il y a quelques années.
Nous ne trouvons pas la maison Tiskiwin , nous décidons de retourner au CC pour le repas.
Reposés nous partons à pied, longeons les remparts par le boulevard el Yamouk pour atteindre le jardin de la Mémara, son pavillon et sa pièce d’eau.
A la sortie du jardin nous prenons un taxi pour aller visiter le jardin de Majorelle qui a été racheté en 1980 par Yves Saint Laurent et Pierre Bergé. La visite terminée, nous prenons une calèche, moment très attendue par Françoise. Le cocher, très sympathique, nous propose un circuit, que nous acceptons , circuit qui se termine face à la Koutoubia.
Nous en profitons pour aller nous désaltérer au CC. Nous avons la surprise de retrouver Maurice et Renée, avec qui nous terminerons l’après midi. nous leur proposons de prendre le repas du soir sur la place. L’expérience aidant nous prendrons une soupe Marocaine, Tajine à la viande pour Françoise, je prendrais des brochettes à la viande, Maurice et Renée me suivrons qu’ils accompagnerons avec des frites, je choisirai un couscous aux légumes.
Nos autres compagnons de route, fatigués de leur journée ont préféré rester dans leur CC
La nuit a été calme et très fraîche
Pour visualiser les photos de Marakech cliquer sur le lien ci-dessous
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Le 14 mars. : MARAKECH – ESSAOUIRA = 212 km

Nous n’avons pas fini notre programme de visite et proposons à nos compagnons de route de ne partir qu’après le déjeuner.
Nous prenons un taxi, pour parer au plus simple. Il nous mène au pied de la maison Tiskiwin que nous visiterons après le Dar el Saïd.(une vraie splendeur).
14h00 nous quittons le camp pour Essaouira. La route est assez bonne mais  avec beaucoup de travaux. Nous arrivons sur une 4 voies, hélas, limitée à …60, Nous sommes flashés à 79 km, papier du véhicule, permis. Le gendarme, avec un super sourire m’annonce «  bon 400 Dh c’est trop pour vous, combien voulez-vous payer, »- Comme vous voulez, c’est vous qui décidez «  Bon 200 ça va » Françoise lui tend un billet de 200 Dh «  Bien, merci madame, bon voyage au Maroc».
Il y a beaucoup de radars à jumelles aux approches des agglomérations importantes.
Nous atteignons le camping à 18h00. La journée a été ensoleillée, nous ne sommes pas très loin de la mer. Après installation du camp, direct les sanitaires pour une bonne douche. Les sanitaires du camping sont des plus corrects et très propres. Les emplacements sont spacieux. Point faible l’électricité. Camping à recommander.



Le 15 mars. ESSAOUIRA

Nuit calme sans le réveil de 5h00 (appel à la prière du muezzin), petit déjeuner tranquille, Gérard vient nous dire qu’un bus passe à 9h30 pour aller à Essaouira. Il faut signaler que nous sommes exactement à el kaouki à 3/4 d’heure de bus d’ Essaouira. Nous effectuons ce déplacement dans le folklore local,. Plus nous nous rapprochons de la ville plus le bus se rempli. Le bus, pas de première jeunesse, est mené rondement par son chauffeur. Le moteur sous capot, dans la cabine, tourne comme une montre. Son pot d’échappement, certainement d’origine nous fait croire à une formule 3, aidé bien évidemment pas les coups d’accélérateur  intempestifs que le jeune conducteur se fait un plaisir d’actionner. A chaque départ de « station » nous avons droit à un superbe échantillon de gaz d’échappement que le capot moteur, démunit de ses joints d’étanchéité, ne peut retenir Ne soyons pas trop regardant le trajet nous coûte 60 centimes( no comment)
Essaouira est un joli petit port de pêche. Nous déambulons parmi les marchands de poissons exposés soit dans des caisses soit sur des planches. Nous faisons l’acquisition de deux belles araignées pour 3€ oui je dis bien 3 € et d’un magnifique loup sauvage d’un kilo, pour 7€ .Nous le mangeons cuit à la braise accompagné d’un picpoul mis au frais. Maurice et Renée nous ont quittés ils rentrent…
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Le 16 mars : ESSAOUIRA – AGADIR= 198 km
La borne Wifi ne fonctionnait qu’épisodiquement je remets donc mon envoi de courriel à plus tard
Nous quittons le camping après avoir fait vidange et plein. Nous prenons une nouvelle petite route pour rejoindre la nationale d’Agadir.
Pour le repas de midi nous faisons une halte sur un parking en contre bas de la route, face à la mer. Jean-Marie est le premier à faire un plongeon, puis vient le tour de Nicole. L’eau est bonne mais pas très claire à mon goût ! Il nous faudra payer le parking 50 centimes, avec remise de ticket.
Arrivés à Agadir nous allons au ravitaillement dans un super marché Marjane, on se croirait en France. Une fois les courses terminées nous continuons notre route ayant décidé de ne pas faire de halte à Agadir ( rien à voir).
Gérard tente une route pour rejoindre le bord de mer, sans résultat, nous optons pour un bivouac en pleine nature. L’apéro se prolonge jusqu’à la nuit. Vingt heures trente, il est temps de manger nos araignées. Nous sommes malheureusement invités à quitter les lieux ( non gardés), par deux jeunes du village. Un gendarme confirme , par téléphone, que nous devons rejoindre la ville Dommage, le tam tam arabe a fonctionné trop vite. Nous suivons avec regret le messager jusqu’à un parking longeant la nationale. La nuit fut bruyante et courte

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Le 17 Mars : Le bivouac – TIZNIT = 74km
Nous quittons les lieux vers 8h30, après avoir acheté du pain
Arrivée à Tiznit vers 10h. Camping bondé, HLM à l’horizontale  Après discutions avec quelques camping-caristes, beaucoup nous disent qu’ils passent ici 2 à 3 mois. Très peu pour nous !
Après l’installation nous allons faire un petit tour en ville. Une laverie très proche du camping nous donne l’idée d’y apporter notre linge. Il sera prêt vers 19h.
Il fait chaud avec beaucoup de vent qui transporte  de la poussière, nous sommes dans le sud.
A côté de la laverie se trouve un marchand de tapis en plastique très prisés par les camping-caristes. Nous en possédons un, que nous avons acheté à Marseille à la porte d’Aix. Il est de petite mesure, aussi nous portons notre choix sur des dimensions plus grandes : 1,80 x 5,00. pour 15€
Hier j’avais repéré un cyber Internet, j’y vais seul pour envoyer notre compte rendu que j’avais au-préalable chargé sur une clé, avec quelques photos. Puis l’après-midi a été consacrée au repos et à la lecture, le camping est très calme.
Françoise va payer le camping qui nous coûtera 7,30 €, les 2 douches comprises.
Pardonnez moi j’ai oublié de vous informer des particularités de la tarification des terrains de camping . Il n’y a pas un prix global. Tout s’ajoute : Le véhicule, les personnes, la douche, l’électricité.

Le 18 Mars : Tiznit – Tafraoute =123 km

Nous devons lever le camp pour 10h, passé cette heure, il faut repayer une journée. Nous allons stationner sur un terrain car il nous faut attendre 11h00, pour récupérer le linge de ces dames.
Il nous faut aussi faire le plein en GO Les choses étant faites nous voilà partis pour Tafraoute par la R104. Le ciel est voilé par la poussière que le vent transporte. Gérard nous trouve un superbe coin pour le déjeuner. Le repas pris, nous allons tailler causette à l’ombre d’un arganier. Nous ne sommes pas pressés, nous n’avons que 123 km à faire. Nous voilà repartis pour traverser une superbe région qui semble très riche, avec de splendides maisons. Le tri des photos sera très dur.
L’accueil, au camping est très chaleureux, très peu de monde sur le terrain. Il faut  signaler que les terrains de camping ne sont utilisés que par des Camping-caristes. Ils sont d’ailleurs souvent aménagés pour. Ce soir pour me faire mentir, deux tentes viennent d’être installées. Les occupants ne sont pas très jeunes, plus près de notre age que de 30 ans.
Pendant notre partie de boules, il nous est proposé une excursion. Françoise se charge de prendre les renseignements. Pendant l’apéro ‘ quotidien ‘, tout le monde étant d’accord, Anne-Marie fait appeler le voyagiste et prend rendez-vous pour le lendemain 9h00.

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19 Mars : Tafraoute

9h00, deux 4x4 nous chargent, nous voilà partis faire le circuit proposé ;  Les rochers bleus, TLATA TASRIRTE, TIOURI, GDOURT, SOUK HAD ISSI,  TIWADOU, repas sur place dans un petit ‘ restaurant’ pour y déguster une omelette berbère faite dans un tajine, les gorges de TIMGUELCHTE, TIZERKINE, etc. et retour au camp. Superbe balade pour30 € par personne (environ 130 Km). Nous en revenons tous enchantés. La particularité de cette ballade est que nous avons eu la possibilité de nous promener à pied, sans se presser.
Le terrain est propice au jeu de boules, nous ne sommes pas les seuls à en profiter !
Chacun son tour nous allons chercher la clé, pour la douche. Pas trop de pression, comme toujours, l’eau est tout de même chaude, ça fait du bien
Pour le soir, Françoise avait commandé un couscous, 10€ pour deux.
Très beau temps dans la journée. Quelquefois ciel voilé, température agréable, nuit très fraîche. Nous sommes à plus de 1000m.
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Le 20 Mars : Tafraoute – TATA =230 Km

Corvées habituelles de vidange et de remplissage. Il n’y a, pour ainsi dire pas de pression d’eau. Il faut remplir à l’arrosoir, j’abandonne à quatre ( 20 minutes ). Ce soir nous devons dormir dans un camping, j’ y ferai le plein !
Départ pour TATA en passant par IGHERM. Nous ne savons pas où fixer nos yeux, nous sommes dans un autre monde.
Tata est rejoint sans encombre. Le camping dans lequel nous pénétrons, nous laisse perplexes ; du béton, de la poussière, le tout entre quatre murs. Les Camping-caristes, installés là, nous regardent comme si nous étions des martiens, ils répondent à notre salut, contraints et forcés. Bref nous suivons Gérard, qui quitte ces lieux, quelque peu hostiles.
Nous trouvons finalement, en pleine nature un camping, à l’abandon, dont les grilles sont ouvertes. Nous nous installons sur les hauteurs. Une petite maison, fermée, en bon état et une citerne sur pilotis sont les seules constructions. Au loin, des femmes ramassent de l’herbe en chantant. Nous sommes entourés de montagnes 
Dix minutes après notre installation, un homme à moto, arrive. C’est le frère du gardien qui est actuellement en France. Les propriétaires sont des Hollandais, dont le mari est malade, donc absents.
«  Je ne vous ferai payer que 4 €, car il n’y a pas d’eau ». Heureusement les 4 arrosoirs (60 litres) de ce matin m’ont suffit.
Pour visualiser les photos cliquer sur les liens ci-dessous
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Le 21 Mars : TATA – FOUM-ZGUID = 150 Km

Après une nuit calme nous voilà partis pour Foum Zguid. La route est dans le Jbel Bani, de vastes étendues, je me retrouve quelques années en arrière en Libye, quel magnifique paysage. Durant ces 150 km nous ne croiserons que 2 véhicules, la route est en parfait état, je pousse même une pointe à 110kmh.
Le «  camping » de Foum Zguid est vraiment du cru, très calme.



Le 22 Mars : FOUM-ZGUID – ZAGORA =230 Km

Voilà 3 semaines que nous sommes en vadrouille, le temps passe trop vite.
La nuit au camp de Foum-Zguid a été très calme. Lever à 7h00 petit dej puis pliage du camp avec les corvées que cela comporte. Le fond de l’air est frais il faut, à partir de 18h30 se munir d’une petite laine pour ne la quitter que vers 8h30. Les journées sont chaudes, de 11h00 à 17h00 nous recherchons l’ombre.
Une petite précision, l’envoi du courriel d’hier soir m’a coûté 20 centimes d’€, qui dit mieux ?
Nous trouvons Internet dans le moindre petit village. Le téléphone portable est monnaie courante, comme les paraboles. Vous pouvez le constater, dans bon nombre de photos.
Revenons à notre trajet. Départ 8h30, nous remontons vers le nord en empruntant la R111, qui nous fait découvrir de magnifiques paysages. La R 108 nous conduira à Agdz, là nous prendrons la vallée du Drâa où l’oued de même nom coule à bon débit.
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Nous atteignons Zagora vers 16h00 et nous nous installons au camping «  Prends ton temps ». Le patron nous offre le thé et nous propose une ballade dans le désert. Nous y réfléchissons.

André nous trouve un autre voyagiste.

Le 23 Mars : ZAGORA

Nous descendrons en 4X4, jusqu’à Mhamid, par une route très fréquentée. Passé le col après Anagam, le ciel s’assombrit, non pas à cause des nuages mais par la poussière que le vent transporte. Dommage car les sommets du Jbel Bani ne sont pas très visibles. Nous atteignons Tagounite puis Mhamid sans encombre.
Pour atteindre les premières dunes où se trouve le campement « à touristes ». Nous nous payons 2h de piste caillouteuses. Notre jeune chauffeur, tout zélé, nous fait une démonstration de sa conduite en tout terrain en quittant la piste. Par malchance il en résulte une crevaison. Je donne un petit coup de main pour le changement de roue. Le pneu est HS nous avons certainement roulé un long moment sans nous apercevoir de sa crevaison.
Arrivés au camp, une tente nous est proposée pour nous reposer en attendant le repas que les chauffeurs nous préparent, avec l’aide du gardien.
Nous profitons de ces instants pour faire quelques photos. Je tente un panoramique, comme à chaque point de vue qui le mérite. Je n’ai pas encore appris à les monter, mais je compte sur les collègues du club photo, ils me l’ont promis.
Il est14h30 bien sonné quand nous nous «  jetons » sur la succulente salade ; poivrons verts, concombres, tomates, oignons, coupés en petits cubes, olives noires et vertes et tranches d’oranges pour la garniture. Puis arrivent les brochettes de viande, un régal. Une orange finira le repas.
Une fois rassasiés nous prenons la piste du retour. Une tempête de sable s’annonce. En pleine nature, au milieu de nulle part, nous apercevons au loin deux personnes avec un âne. Nous nous approchons d’eux. Surprise, ce sont deux jeunes 20-25 ans,. De loin nous les avions pris pour des autochtones car habillés selon l’usage. Par contre lui est torse nu. Chacun muni d’un sac à dos. L’âne, est chargé de porter le plus lourd. Nous apprenons qu’ils sont Tchèques. Voilà deux inconscients qui je l’espère pourront rejoindre le point d’eau situé à plus de 10 km. Nous retrouvons la route avec plaisir et récupérons les poteries que nous avions achetées à Tamegroute. Dernier arrêt dans une coopérative où l’on nous propose des bijoux, tapis et bien d’autres choses. Nous arrivons au camping à 19h30, fourbus, poussiéreux mais contents de notre sortie. Hélas, plus d’électricité donc impossible de prendre une douche. Douche qui est alimentée par un sur presseur. Nous nous rabattons sur les douches de nos CC. Aux premiers abords ce camping paraissait très bien. Quelques aménagements tape à l’œil nous le laissait supposer, mais dans les détails c’est une autre histoire. Je ne conseillerais ce camping que pour une halte. Si la majorité des campings accueillent les camping-cars, tous ne sont pas équipés de structures spécifiques Les vidanges de cassettes WC  et des eaux usées posent souvent problème, mais fort heureusement tout problème trouve sa solution.
Ce soir grillades de côtelettes d’agneau au « barbeuc » un délice. Nous mangeons dehors, il fait frais. Dodo à 22h00, nous laissons tout ouvert, c’est supportable. Au petit matin la fraîcheur se fait sentir, c’est très agréable.
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Le 24 mars. : ZAGORA – AÏT-BENHADDOU = 212 Km

Nous revoilà sur la route en direction de Ouarzazate par la vallée du Drâa.
Il faut signaler que cet oued coule vers le sud pour se perdre dans le désert On le retrouve à 25 km de Tan-Tan, pour se jeter dans l’Atlantique.
La vallée du Drâa est habitée jusqu’à Agdz, contrefort du Jbel Sarhro. Nous aurons le ciel voilé jusqu’au col que nous atteignons par une route sinueuse nous offrant de superbes paysages.
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Arrêt à Ouarzazate pour quelques courses Puis campement à Aït-Benhaddou où nous trouvons un camping, avec…piscine ! Mais l’eau est trop froide
Installation, lessive à la machine pour Françoise.
Comme beaucoup, le camping fait aussi hôtel et restaurant. Après nos parties de boules et l’apéro, nous allons nous restaurer dans un cadre fort agréable. Chorba et tagine au poulet nous régaleront. Pour finir quelques tranches d’oranges bien juteuses. Comme il se doit nous avons droit à quelques morceaux de percussions. Le prix du repas ( 10€ par personne) est proportionnel au cadre ‘ à touristes’ mais pas à la quantité servie. Fort heureusement et comme je le disais plus haut c’était très bon.

22h30 nous allons nous coucher, le ciel est étoilé, la température de l’air nous oblige à une petite laine.
Nuit calme et agréable.

Le 25 mars. : AÏT-BENHADDOU – SKOURA = 75 Km

Je ne fais aucune vidange, pas de plein d’eau, trop galère. Structures médiocres. Cadre agréable.
Nous quittons le camp pour aller visiter Aït-Benhaddou. Un jeune nous propose ses services et nous guide dans la vieille ville qui est classée au patrimoine mondial. Nous sommes sur le site où a été tourné le film Laurence d’Arabie et les gladiateurs. Une des portes de décor subsiste toujours.
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La visite terminée nous redescendons à Ouarzazate, ville moderne et ville du cinéma. Nous visiterons seulement la kasbah.

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Nous dresserons le camp à Skoura  au camping AMERHIDIL où le responsable, très sympathique, nous offrira le thé coutumier.
Par habitude, après chaque installation du camp, nous allons explorer les structures du camping. Ici, rien ne manque, tout est très propre, pas de tape à l’œil, mais du charme. Il y a même de la pression aux robinets d’eau. Camping à conseiller.
Nous décidons, pour le repas du soir, de nous satisfaire de sa cuisine.
Nous réservons la journée de demain pour aller visiter Skoura
Nous avons parcouru, depuis la maison 4273 km.

Le 26 Mars : Skoura

Nous irons à la ville, qui n’est qu’à 3km, à pied, en coupant à travers champs.
Skoura n’est pas particulièrement une ville touristique. Nous y faisons quelques achats, fruits et légumes, 70 cts le kilo de fèves. Puis passage chez le boucher, 3€ pour un beef de 300gr. Je rejoins Gérard, installé à une terrasse de café pour commander un thé à la menthe. Françoise nous rejoindra. La ville est très animée, comme toutes les villes marocaines. J’y trouve un cyber pour y envoyer mon 5éme courriel pour 60 cts.
Pour retourner au camp nous passons par la palmeraie très endommagée
Pour midi, grillades puis farniente à l’ombre du store, hélas le vent se lève et la poussière avec. La chaleur est accablante, pas possible de rester à l’intérieur des CC. Nous allons nous réfugier dans le « restaurant », il y fait frais. Pour passer le temps nous jouons au rami Vers 16h30 tout se calme nous pouvons entamer nos parties de boules
Pour le soir nous avons commandé un tajine au poulet. toujours aussi succulent.
Pour terminer la soirée nous regardons un film, que Gérard nous a passé.
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Le 27 Mars : Skoura – GORGES DU DADES = 108 Km

Corvées habituelles et surtout plein d’eau car on n’est pas certain de trouver un terrain de camping à la fin de l’étape d’aujourd’hui.
Direction les gorges du Dadès par la vallée du même nom ou nommée aussi vallée des roses. Très jolis paysages, très chahutés, les gorges sont impressionnantes. Il faut prendre la précaution de rouler au milieu de la chaussée pour ne pas accrocher le haut du CC. Le débit du Dadés est impressionnant, Nous sommes à 1700m et les sommets alentour frisent les 3200m. Il fait très frais à l’ombre. Hélas, du vent et de la poussière fine qui pénètre partout  à l’intérieur, l’extérieur du CC est poussiéreux à l’extrême. Après le repas petite promenade aux alentours.
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Le 28 Mars : GORGES DU DADES – GORGES Du TODRA = 109 Km –
Tinerhir ( camping Atlas)=31 Km

Nous revenons sur nos pas pour rejoindre Boumalne Dadès. La route est aussi impressionnante en descente qu’en montée. Fort heureusement il n’y a pas beaucoup de circulation. La N10, située sur le plateau est quasiment toute droite. Tinerhir est atteinte très rapidement. Nous y faisons quelques courses dans un «  super marché ». Les légumes seront achetés au marché.
Nous nous engageons sur la R703 en direction des gorges du Todra dont l’accès est très folklorique.
Nous trouvons assez d’espace pour faire demi-tour et pour stationner. Nous continuons à pied. Il y a beaucoup de monde. Normal c’est dimanche.
Quelques photos plus tard nous rejoignons Gérard qui nous attendait un peu plus bas.
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Comme prévu nous nous arrêtons au camping de l’Atlas, Agréable à l’œil. J’irai y faire un tour d’inspection après avoir envoyé mon courriel du cyber qui est juste en face du camping.
Beau temps, chaud au soleil.
Demain nous redescendrons à Tinerhir, j’en profiterai pour faire laver le CC qui en a grand besoin.

Le 29 Mars : Tinerhir

Comme prévu nous sommes descendus à Tinerhir car c’est jour de « souk ».Jean-Marie a, lui aussi pris son CC pour le faire laver. Après avoir déposé la troupe au souk nous nous sommes adressés à la station TOTAL. Par peur de ne pas nous revoir, les laveurs ont entrepris le lavage de mon CC avant d’avoir fini les véhicules qu’ils avaient en cours. J’ai du mettre la main à la pâte car le CC est très haut et les laveurs ne mesuraient que 1,60m, moi j’en fait 1,93 Bref, le lavage extérieur a été fait pour 4€ Après avoir récupéré les collègues au souk, nous avons rejoint Jean-Marie puis déambulé dans la ville. Un boucher nous propose de l’agneau. Nous choisissons des côtelettes 1kg pour 6,5€. Après les avoir mises au frais, dans le réfrigérateur du CC, nous optons pour un « restaurant », les tables sont à l’ombre » en « terrasse »Nous choisissons un tajine à la viande pour 4€. Anne-Marie et Gérard prendront des brochettes pour 1,5€. Rassasiés, nous rejoignons le camp, pour flemmarder, jusqu’à la partie de boules. Il faut ajouter que le vent s’est levé.
Françoise s’attaque au ménage de l’intérieur du CC. Je termine la cabine chauffeur, qui en a grandement besoin. Nous voilà, enfin, avec un CC tout propre. Pour m’avancer je fais le plein d’eau et la vidange des eaux grises, ce qui me fait faire quelques allées venues Il ne me restera, pour demain, que la cassette WC.
Le Camping est protégé par les montagnes alentour, il n’y a, pour ainsi dire, pas de poussière,, le vent « cale »à 18h00.
Le 30 mars. : Tinerhir – MERZOUGA =218 Km

Direction Erfoud, par la N10. Super bonne route. A Tinejdad nous prendrons la R702, tout aussi bonne. A Erfoud nous descendrons par la N13 pour atteindre Rissani et Merzouga au pied de l’Erg Chebbi.
De la terrasse du camping nous avons  une magnifique vue sur les dunes ocres se détachant du ciel bleu. C’est logique il s’appelle «  OCEAN DES DUNES » Ce soir à la fraîche nous irons fouler le sable.
Françoise est allée en reconnaissance pendant que nous jouons aux boules. C’est décidé, demain matin, lever de bonne heure pour faire des photos du lever de soleil.
J’ai oublié de vous tenir au courant de son achat important à Tinerhir, une super machine à laver automatique. Cette machine est spécifique aux camping-caristes, peut être même aux navigateurs, je le demanderai à mon beau frère. Voici les caractéristiques : Bidon plastique de 15 litres avec grande ouverture et couvercle vissé. Mode d’emploi : Jeter le linge, la poudre, recouvrir d’eau, visser le couvercle, rouler 100km, rincer, le tour est joué. Jusqu’à présent nous n’en n’avions pas eu l’utilité.

Le 31 Mars : Merzouga

Réveil à 6h30, dur dur ! Françoise est plus courageuse que moi et peut surprendre le soleil à son lever.
Je la rejoins sur le chemin de son retour, n’ayant pas mis de polaire, elle préfère retourner au CC. Pour ma part j’ai décidé de grimper sur la dune pour avoir un autre point de vue. Magnifique. Le coin est très prisé par les Espagnols. C’est le paradis des 4x4 , quads et motos. Beaucoup de touristes font le choix d’un bivouac nocturne.
C’est un vrai dépaysement, il fait frais et le vent est très faible mais transporte du sable. Je dois faire attention à mon appareil photo que je n’ai pas protégé 

Quelques panoramiques plus tard je retourne au camp pour prendre le CC, nous avons établi d’aller faire un tour à Rissani pour y visiter la ville et son souk. Il est tôt, beaucoup d’étals ne sont pas ouverts Nous faisons une pose à une terrasse de café pour boire le traditionnel thé. Nous regardons le spectacle de la rue qui ne nous lasse pas. Françoise souhaite faire la route touristique, chose que nous faisons en roulant tranquillement. Nous traversons beaucoup de villages où les enfants nous interpellent en réclamant soit 1 dirham soit un stylo ou un bonbon. De retour à Rissani nous allons dans un restaurant pour commander un tajine au poulet. Nous le prenons cool et rejoignons le camp pour 16h30.
Il fait bon, pas de vent, que demander de plus.
Pour le repas du soir nous avons commandé une Kalia pour chacun 
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Le 1er Avril : Merzouga- source bleue de Meski =113 Km

La source bleue de Meski ne se trouve qu’à 113 km donc pas de précipitation, nous avons le temps.
Nous remontons par la N 13
Le camping qui nous reçoit est en fait, un lieu de promenade pour les habitants de la région et plus particulièrement ceux de Ar-Rachidia. L’endroit est plaisant, ombragé et frais, seul bémol, les gamins qui viennent sans cesse nous proposer des objets à vendre. Mais les gardiens veillent au grain et ce jeu ne dure pas.
Possibilité de branchement électrique Eau à une borne, pas de vidange. Si vous en avez le courage baignade possible.
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Le 2 Avril : La source bleue de Meski – Bouârfa =260 Km

Nous remonterons sur Bouârfa par la N10. Très bonne route et très peu de circulation. Les étendues sont immenses. Les montages arides se dessinent dans le ciel chargé de fines poussières lui donnant l’aspect d’un ciel chargé de nuages gris. Certes, dire que cette région est magnifique ne peut l’être que par celui qui aime les grands espaces arides, c’est mon cas. Ici il n’y a plus de dimension, tout est autre chose. Les navigateurs doivent certainement ressentir la même chose, au milieu de nulle part. Fausse expression car en fait ce nulle part est au milieu d’une multitude de choses et d’éléments permettant de nous remettre en question.

Pas beaucoup de circulation, nous nous arrêtons à la demande d’un moto-cycliste, accompagné de sa femme. La roue avant est dégonflée, par geste, car ne parlant pas le français, il nous demande une pompe, que nous n’avons pas. Mais j’ai mieux, un compresseur fonctionnant sur 12v. La chose faite nous quittons notre motocycliste tout content, se confondant en remerciements.
A Bouârfa, c’est sur un parking intérieur d’un hôtel que nous passerons la nuit. Mais avant nous allons faire un tour dans la ville. Nous trouvons un boucher qui nous découpe des côtelettes d’agneau avec attention, elles seront excellentes.

Le 3 Avril. : Bouârfa – SAÏDIA = 347 Km

De Bouârfa nous prendrons la N17 cette route longe la frontière Algérienne dont le tracé n’est pas très bien défini. Sur les hauteurs beaucoup de postes d’observations. Nous aurons quelques contrôles de police que nous franchirons sans problème. Gérard étant le premier de la file explique aux policiers notre périple. C’est avec des signes amicaux que ceux-ci nous souhaitent bonne route au Maroc.
A OUJDA nous nous arrêtons pour nous réapprovisionner et jouer aux touristes. Nous tombons bien c’est samedi jour de marché. Du monde partout. Enormément de vendeurs interpellant le client à grands cris. Dans la foule, nous sommes les seuls Européens. De loin, discrètement, des agents de police nous suivent. Un commerçant, d’une petite boutique, où nous achetons du café, nous conseille de faire attention, il y a des picpokets. Nous allons traîner nos guêtres dans le souk de la médina puis nous regagnons nos CC gardés par deux jeunes qui font office de parcmètre. Nous leur remettons 5 dirhams, tarif demandé. Tout le monde est satisfait.
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Pas de camping connu à Oujda, nous prenons la N2 en direction de Saïdia. A la sortie de la ville nous apercevons un ‘marjane’, nous nous y rendons pour y acheter les denrées que nous n’avons pas trouvées dans les petits magasins. Pas de Gasoil à la station service, on nous indique une autre station attenante à Métro. Le plein fait nous reprenons la route pour Saïdia que nous atteindrons de nuit. Nous avons rencontré une très forte circulation, ce qui a demandé une vigilance toute particulière.
Le camping «  AMAZONE » n’a que le nom de camping. Deux CC sont déjà installés. Après les branchements électriques je vais faire une inspection des sanitaires.
Tout est à l’abandon, les sanitaires sont dans un état déplorable. Bref je ne recommanderai pas ce « camping ». Je vais tout de même prendre une douche ‘ chaude’.
Je mets à jour mon carnet de bord, nous en sommes à 5555 km.

Le 4 Avril. : SAÏDIA

Ce matin nous avons un peu ‘ traînaillé’, lever à 7h30. Petit dej puis Françoise fait la « cloche » avec la distribution des œufs en chocolat. Il ne faut pas oublier Pâques.
Petit nettoyage de la soute et rangement.
Nous allons faire un petit tour au souk surprenant par sa vétusté, dépareillant avec l’architecture moderne alentour.
Un large boulevard longe la mer, les femmes vont y faire trempette jusqu’à la petite jetée où nous trouvons beaucoup de monde. La frontière est à deux pas. Après la jetée c’est zone militaire, interdit d’y pénétrer.

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Le 5 avril : SAÏDIA – BENI-ENZAR =109 Km

Pas de vidange possible, le responsable m’indique un coin du parking caillouteux . Pour la cassette pas de problème, nous utilisons les WC. Je complète le plein d’eau, nous pouvons repartir.
Pas facile pour trouver la route de Melilla, un véhicule de la sécurité nationale passe par là. Les policiers nous invitent à les suivre dans le dédale des nouvelles rues , très larges et nouvellement créées. Nous sommes en plein milieu d’un complexe d’habitations dont la construction est arrêtée.
Nous atteindrons sans encombre Beni-Enzar par la N16,. On nous indique un parking où l’on peut bivouaquer, le propriétaire est très sympathique. Après installation, nous voilà parti pour un petit tour de ville qui n’a aucun attrait touristique. 
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Le 6 Avril : BENI-ENZAR - Al Hoceima = 148 km

Il est décidé d’aller faire un tour dans la ville de MELILLA, enclave Espagnole.
Anne-Marie veut à tout prix y aller en CC. Passage de frontière très rapide pour nous piétons, pour Jean-Marie c’est une autre histoire surtout au retour où il s’est retrouvé parmi une multitude de voitures. Il lui aura fallu 1h30 pour faire 200mètres.
La ville de MELILLA n’a rien de particulier si ce n’est une quantité époustouflante de vendeurs à la sauvette et de magasins où l’on peut trouver des d’objets les plus variés allant des cigarettes en passant par la couverture, la poêle à frire jusqu’au paquet de mouchoirs en papier. Le tout dans une ambiance de fourmilière en perpétuel mouvement dans laquelle il faut ajouter les incontournables appels aux clients.
Nos pas nous conduisent à un petit super-marché. Nous n’avons rien à acheter, mais nous sommes tentés par le poisson, deux loups ferons l’affaire.
Jean-Marie est allé chercher son CC il nous dépose à la frontière, nous retournerons au camp à pied. Je mets le feu en route pour faire à la braise les loups que Jean-Marie a dans son CC. Sa venue étant très tardive nous nous retranchons sur un steak .
Après le repas nous quittons le camp pour Al Hoceima.

Nous voilà sur la N16 qui longe le bord de mer. Sur la carte Michelin N° 742 elle est encore classée en non revêtue. Cette route est creusée dans le rocher et nous offre de superbes points de vue. Beaucoup d’éboulements dus aux fortes pluies du début du mois de mars. Elle n’est pas à fréquenter par forts orages, comme, d’ailleurs, beaucoup de routes de montagne.
Nous sommes charmés par le paysage.

Le camping d’ Al Hoceima est fermé, une voiture de la sûreté nationale nous rejoint. Le militaire nous indique le chemin pour atteindre notre lieu de bivouac. « je préviens mes collègues, par radio, ils vous indiquerons la route. » De ce fait, nous avons eu droit, à chaque rond-point, à de grands signes tout autant fraternels, des policiers aidés par des coups de sifflet pour nous indiquer la route. ( Je pense à une chose, sans parti pris. Et si nos policiers venaient faire un stage au Maroc, pour se remettre en question et réapprendre à sourire et nous de même d’ailleurs !) Tous les policiers que nous avons rencontrés, sans exception, ont dialogués avec le sourire et nous ont souhaité la bienvenue et un bon voyage.
Donc nous arrivons sur le parking en bord de plage, pas très loin du port de pêche. Nous avons une superbe vue sur la ville qui se trouve sur les hauteurs.
Pendant que j’installe le camp, Françoise va faire une approche sur le port, demain, me dit elle lever de bonne heure il devrait y avoir des langoustes.
Ce soir nous mangeons les loups

Le 7 Avril. : Al Hoceima

Pas de langouste, nous allons faire un petit tour de ville. Les rues sont tracées au cordeau, s’entrecoupant à angle droit. Les immeubles sont neufs, quelques uns sont cossus. Ici, en 2006 il y a eu un fort tremblement de terre qui a détruit une bonne partie de la ville et fait de nombreuses victimes. Les habitants s’en remettent à peine et très difficilement. Chose que nous apprenons par un jeune et sympathique Marocain, pendant le trajet qui nous conduit de la plage au souk.
Ce jeune Marocain nous a gentiment proposé de nous transporter dans sa jolie mercedes. « je travaille à Mulhouse dans la restauration », nous dit il.
Au souk nous achetons du charbon de bois, au poids, 5 kilos pour 4€. Le souk est très propre et bien organisé. Nous sommes attiré par l‘étal d’un boucher qui nous découpe six belles côtelettes d’agneau. Plus loin nous achèterons une livre de fraises pour 50 cts d’€.
Nous sommes stationnés sur un parking longeant la plage, beaucoup de gens viennent y flâner. En passant devant nos CC les promeneurs nous adressent des saluts amicaux et la bienvenue sans restriction. Parfois la conversation est entreprise, beaucoup par des jeunes.
Parties de boules, apéro Pour le soir grillades.
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Le 8 Avril : Al Hoceima – CHEFCHAOUEN =228 km

A 8h15 nous prenons la N2. jusqu’à KETAMA, le paysage est magnifique ainsi que la route, certes sinueuse mais en bon état. Nous sommes passés sur un col à 1580m, il fait frais
A KERTAMA nous tombons sur un immense marché. Il faut se faufiler parmi les voitures et les piétons voire les charrettes avec les ânes, c’est à voir. En fait c’est le Maroc dans sa vie courante, magnifique !
A partir de KERTAMA la route n’est plus la même, elle est en très mauvais état nous passons à 1240 m d’altitude, l’air est frais. Ici, l’hiver, il neige. Il y a de nombreuses barrières de « neige ». Les éboulements et les glissements de terrain ne se comptent plus. La route est bosselée et creusée, nous devons faire très attention. Traverser BAB-BERRET relève du folklore, la rue centrale est littéralement défoncée. Pour arranger la «  sauce » les pentes sont raides, des camions et des voitures stationnés partout. Bref ça passe sans casse.
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Nous atteignons CHEFCHAOUEN, illuminée par le soleil couchant, une splendeur.
Nous décidons de rester 2 nuits.

Le 9 Avril : CHEFCHAOUEN,

Grâce matinée, nous descendons en ville vers 10h30, pas par les escaliers, mais par la rue qui mène à la source. Pour l’atteindre, nous traversons la médina revêtue de bleu, une splendeur. Un sentier mène sur les hauteurs, nous y allons. Faire quelques photos de ce point de vue donnera un autre aspect de la ville. La descente vers la médina nous fait découvrir de magnifiques dédales de ruelles. La médina est assez grande nous y flânons à la recherche de quelques souvenirs à offrir.
Treize heures, il est temps de trouver de quoi se restaurer. Nous découvrons notre bonheur dans une petite rue pentue. Table et chaises épousent la pente de la chaussée, qu’à cela ne tienne, nous sommes à l’ombre et au calme, loin des touristes Nous choisissons une assiette de poissons, et pour commencer une salade marocaine, le tout arrosé d’une eau plate de chefchaouen.
Nous regagnons le camp en « petit taxi », une fiat uno, pas de première jeunesse, mais qui nous a menés cahin-caha et poussivement jusqu’à destination, pour 1€50.
Le chauffeur ; fort aimable, même plus que cela, nous fait la conversation tout heureux de conduire des Français.
Un peu de repos avant la partie de boules et l’apéro. Nous commençons à cogiter, nous sommes sur la fin de notre voyage, et oui déjà.
Il est décidé que nous nous arrêterons à TETOUAN.

Le 10 Avril : CHEFCHAOUEN - TETOUAN. :64 km

Pas de panique nous n’avons pas beaucoup de kilomètres à faire. Nous prenons notre temps pour lever le camp. La route est bonne et nous arrivons à TETOUAN sans encombre. Le guide vert préconise de se garer au parking payant Bab Tout. Gérard le trouve grâce à l’aide d’un passant a qui il demande sa route.
Le parking est calme, nous demandons de pouvoir passer la nuit. Pas de problème, nous paierons 2€ pour 24h.
Le passant qui a indiqué la route à Gérard est un guide officiel, avec badge, il nous propose ses services pour la visite de la médina. Nous voilà partis derrière ses basques. Nous lui faisons la liste des achats souvenirs que nous voulons faire. Nous profitons de ses connaissances et trouvons enfin ce que nous désirons, ayant comme d’habitude remis à plus tard, ou à plus loin, l’achat de tel ou tel souvenir. Il ne nous reste plus beaucoup de dirhams, « qu’à cela ne tienne vous pouvez payer en euros ! » Je marchande deux tables basses, mise à prix 250 €,d’entrée je propose 100€ et le palabre commence. Vingt minutes après nous repartons avec nos deux tables pour 100€. Quel est le prix réel ? Difficile à savoir, là est le problème.
Le midi nous avons pris notre repas dans un restaurant typique donc à touristes. Le couscous était bon et copieux, voilà un voyage qui se termine bien, culinairement parlant.
Il ne fait pas très chaud, beaucoup de vent, la fin de journée se passe calmement

Le 11 avril : TETOUAN – SEBTA ; 48km – ARCHIDONA ; 197 km

La N13 qui nous conduit à SEBTA traverse un paysage qui n’a rien à voir avec le Maroc que l’on imagine, la route est large, bien entretenue, de beaux massifs de fleurs ornent les trottoirs. Tout est nickel, nous sommes dans le Maroc moderne et touristique, les maisons sont cossues.
Le passage de la frontière s’effectue sans problème, il est très tôt ; 9h30, presque personne. Un douanier me fait stationner pas loin de son bureau «  donnes moi ton papier de douane de ta caravane que je le tamponne pendant que tu fais viser ton passeport ». Moins d’une demie-heure après nous voilà à SEBTA. Direction le port, nous n’avons pas l’heure du bateau. Nous sommes les premiers et prenons notre mal en patience. Pour tuer le temps nous engageons la discussion avec d’autres camping-caristes qui viennent d’arriver. Vers midi petit casse croûte.
La traversée s’effectue avec un gros ferry, la mer est un peu agitée, avec Françoise, nous aimons ça et passons le temps de la traversée, sur le pont avant. ALGECIRAS est atteinte en une heure. Débarquement sans encombre.
La circulation n’est pas la même, nous nous réhabituons et atteignons ARCHIDONNA en fin de journée.


Le 12 Avril : ARCHIDONNA – EL PUIG = 626km
Autoroute gratuite

Le 13 Avril : EL PUIG – LA JONQUERA = 514km

A LA JONQUERA arrêt obligatoire direction les super markets pour les achats traditionnels. Nous clôturons notre voyage par un repas au Bingo, rappelez-vous, nous nous y étions arrêtés à l’aller. Cette fois beaucoup plus de monde et nous nous sommes régalés. Gérard nous trouve un parking où nous pourrons dormir dans le calme.

Le 14 Avril : LA JONQUERA – COMPS =292 Km
8h30 nous nous quittons, chacun part de son côté pour retrouver son chez-soi.
Nous passons par SETE pour voir les modifications du bord de mer et prenons notre repas le long de la plage.
Arrivée à COMPS vers 16h30. Un monticule de courrier nous attend. La pelouse demande à être tondue, bref nous sommes de retour et reprenons nos habitudes.
 Quelques photos à visualiser en cliquant sur le lien ci-dessous:
http://picasaweb.google.com/claudedefrance1940/SurLaRoute?feat=directlink
CONCLUSION.
Les paysages que nous avons traversés sont très diversifiés et magnifiques
Les Marocains ont des mains en or, ils nous le prouvent par l’artisanat : Tapis, broderies, poteries, travail du bois, architecture et je ne peux pas tout citer !
Les grandes villes sont superbes. Les nouveaux quartiers avec de larges boulevards longent des immeubles tout juste finis. Nous y trouverons toutes les classes sociales. Sur les parkings des super marchés « marjane » très peu de vieilles voitures.
Il ne faut pas aller au Maroc avec des idées préconçues, ce n’est pas le bout du monde. Internet est monnaie courante et pour pas cher. Le portable est presque dans toutes les mains.
Les bergers, nomades, vivent certes, dans les tentes, mais ont le téléphone portable et la citerne d’eau attelée au camion.
Le Marocain est très chaleureux d’une philosophie à laquelle nous ne sommes pas habitués. Tel que : Vous, Européens, si un ami arrive à l’improviste à l’heure du repas vous lui dites «  Nous n’avons pas de quoi vous inviter, vous auriez du nous prévenir et l’on aurait mangé ensemble » Nous Berbères nous disons «  Bienvenue, prenez le repas avec nous, nous partagerons ce qu’il y a »
Le Marocain vit au jour le jour. Je ne parle pas de la classe aisée.
Le Marocain se contente de peu et accepte sa situation matérielle de quelque niveau qu’elle soit.
Nous, nous jetons ce qui ne marche plus, lui le répare avec les moyens du bord.
Nous avons le superflu lui a le strict nécessaire.
Dans beaucoup de cas si le Marocain entame une discussion avec vous, surtout si c’est dans la rue, il arrivera à placer son service. Soit de vous accompagner dans votre visite, soit de vous vendre quelque chose.
Il y a bien sur quelques inconvénients, tenez par exemple :
Quand vous achetez quelque chose, vous ne saurez jamais le prix réel. Il y a toujours ce marchandage traditionnel qui, à son apogée, vous laissera dans le doute. Il faut s’y faire et jouer le jeu, sans toutefois prendre votre interlocuteur pour un demeuré.
Dans beaucoup de villes, la pollution est reine, les ordures ménagères s’amoncellent au coin d’une rue ou dans le lit d’un oued.
Les enfants où qu’ils se trouvent, vous solliciterons pour une petite pièce, un stylo ou un bonbon, chose qui déplait aux adultes.

Si vous n’êtes jamais allé au Maroc, n’hésitez plus allez y en toute confiance car vous entendrez souvent cette phrase :
« Tu es Français ? tu es ici chez toi bienvenue au Maroc. »
Aller au Maroc vous donne envie d’y retourner. C’est un pays et des habitants très attachants.
Pourtant une réflexion m’interpelle. La jeune population des moins de 25 ans est majoritaire. Elle est très influencée par les moyens de communications modernes. Nous avons pu constater de leur part, un comportement un peu moins chaleureux, quelquefois taquin et pour une infime minorité une agressivité naissante et narquoise.

Le voyage :
Kilomètres total parcourus = 7781
Kilomètres parcourus au Maroc  = 4400
Aires ou Bivouac = 19        = 19€
Campings = 27       = 188€
Carburant = 681 € au Maroc moyenne 0.78€ le litre
Consommation moyenne = 9,7 litres. (Intégral «  Viséo)
Visites  = 221.50€
Transports = 156 €
Restaurants  = 325 €
Divers  = 48 €

Pour faciliter la conversion 10 dirham = 1 €
Merci pour vos commentaires
claude.defrance@neuf.fr
Notre prochain grand voyage en 2011: la Libye