Bonjour à tous. Merci pour votre visite
Lundi 29 Août nous fermons notre maison pour une quarantaine de jours.
Moment très attendu. Souvenez-vous ! Nous devions partir pour la Libye, mais vu les évènements….
Il nous fallut choisir une autre destination. Non pas une région de France mais un pays « dépaysant » qui doit marquer dans notre vie.
De plus une bonne partie de ce voyage est financée par la cagnotte de mes 70 ans, alimentée par la famille, nos amis les voisins et les incontournables « pingouins ».
Pour ceux qui ne connaissent pas les pingouins. C’est un groupe de collègues dont la plupart travaillait au BRL à Nîmes. Collègues, sans oublier les épouses, devenus au fil du temps des Amis, et, avec qui j’ai partagé joies et peines. Ensemble nous avons fait de superbes plongées sous-marines en scaphandre autonome
Mais revenons à notre voyage !
Vous commencez à connaître mes comptes rendus. Je ne fais pas de géographie ni d'explication historique, les bouquins sont là pour ça. Je ne donne que mon avis et mon ressenti sur ce que je vois essayant de donner l'envie au lecteur que vous êtes.
Bons rêves et merci pour vos commentaires.
Lundi 29 Août 2011 COMPS – BARCELONNETTE – 286 km
9h30 il est temps de prendre la route. Il fait très beau, nous prenons la direction de Pont Saint Esprit – Gap car j’ai fait le choix de passer par le haut,
Le lac de Serre-Ponçon
c’est à dire GAP et BARCELONNETTE pour atteindre l’ITALIE par le col de l’Arche. Région toujours aussi belle que je n’avais pas revue depuis plus de 40 ans.
Mardi 30 Août 2011 - BARCELONNETTE – ALESSANDRIA - 260 km
La fraîcheur de la nuit nous a surpris, mais quel bien-être !
Après une promenade dans Barcelonnette, très belle petite ville avec maisons de maîtres, nous prenons la direction du col ( 1948m ) par la D9000. Magnifique route traversant bois et pâturages. Il fait beau et chaud, plus nous descendons plus il fait chaud. Pas de possibilité de stationnement pour déjeuner. Nous devons attendre Cuneo .
Nous sommes en avance sur notre horaire prévu, nous poussons jusqu’à Alessandria.
Nous ne trouvons pas les deux aires de service proposées par le guide aussi nous nous rabattons sur un « Camping » que nous trouvons par hasard. 22€ la nuit + 2€ pour avoir 3 minutes d’eau chaude à la douche; WC à la Turque , pas de vidange pour les eaux grises, bref, le luxe Italien ! Il va de soi que je ne recommanderai pas ce camping
Mercredi 31 Août 2011 - ALESSANDRIA – BOMPORTO 211 km
Nous prenons la R10 en direction de Modena. La chaussée est en très mauvais état et la circulation très dense. Le paysage n’implique pas de commentaire si ce n’est que beaucoup de maisons et de bâtiments sont à l’abandon sans avoir été terminés. Pour midi nous nous arrêtons à l’ombre d’un arbre, encore libre, sur le parking d’un super marché Auchan dans lequel nous faisons nos courses. Il fait très chaud mais il y a de l’air.
Pour éviter de tourner en rond, je programme les coordonnées d’une prétendue aire de service qui n’est en fait que le parking d’un vendeur de … Camping-Cars chez qui j’achète le guide en Italien des aires de CC qui me permet de programmer l’aire de Bomporto située au nord est de MODENA. Certes c’est un parking, mais au calme et le service gratuit. La nuit est assez fraîche.
Jeudi 1er septembre 2011 - BOMPORTO – PINARELLA 143 km
Pour rejoindre Pinarella j’avais prévu d’emprunter la S9. Compte tenu de la circulation et l’état de la chaussée j’opte pour le réseau secondaire, bien moins fréquenté et en meilleur état. La région est agricole et semble plus riche.
Nous arrivons au camping Adriatico ( camping-chèque) vers 12h30. nous sommes sur la cote Adriatique.
Le camping est propre, les sanitaires impeccables, Les places sont petites mais à l’ombre
Françoise sort le linge de la machine à laver, rappelez-vous, celle que nous avons achetée au Maroc, qui profite des chaos et des virages. La lessive terminée et étendue nous pouvons faire un petit tour en bord de mer, pas très loin, 10 à 15 minutes à pied. Nous y trouvons un monde incroyable, nous sommes pourtant en fin de saison.
De retour au camping, nous allons nous rafraîchir dans la piscine.
19h30 il est temps de me servir un bon ’ perroquet ’bien frais . Personne sur l’emplacement à côté de nous. Je peux sortir la table, notre dîner sera pris dehors, à la fraîche.
Vendredi 2 septembre 2011 - PINARELLA
Journée de repos, bain de mer pour Françoise et bonne marche sur la plage où nous trouvons toujours autant de monde.
Après notre ballade nous allons faire trempette dans la piscine du camping, un régal. Il fait chaud mais nous avons l’air marin qui nous rafraîchit psychologiquement.
J'en profite aussi pour envoyer mes ‘ courriels ‘
Nous sommes à l’ombre des arbres qui sont assez hauts mais pas de télé. Le soir bonnes parties de cartes ou de scrabble
Samedi 3 septembre 2011 - PINARELLA – ANCONA – 132 km
Vers 15h 30, nous rejoignons le groupe à Ancona. Nous sommes les avant-derniers et faisons connaissance avec nos accompagnateurs Anne-Marie et Régis secondés par Christine et Marc ( accompagnateurs en formation) puis avec nos compagnons de route. Nous sommes 17 équipages. Dur dur pour retenir les noms.
16h30 rassemblement autour du verre de bienvenue où l'on nous explique comment va fonctionner le voyage.
Ah oui, je ne vous ai pas dit, ce n'est pas moi qui ai fait l'itinéraire. Nous avons opté pour un "voyagiste"
Tout est défini, formalité, réservation pour le bateau, les campings, les restaurants. Nous n'avons qu'à nous laisser guider. Enfin, presque, car si l'itinéraire est tracé, avec points de départ et d'arrivée, nous roulons en solo et pouvons nous arrêter où bon nous semble. Bonne formule qui nous laisse libres de nos mouvements.
Dimanche 4 septembre 2011 - ANCONA - IGOUMENITSA - 18h de navigation
Nous quittons l'aire de stationnement à 10h30 et rejoignons le port d'Ancona très facilement. Je rejoins, en curieux, Régis au guichet. Le jeune qui le sert n'est pas très aimable mais finalement 30 minutes après Régis repart avec les billets. Nous attendons près de 4h00, sous un soleil de plomb. Par chance, il y a de l'air
Le bateau de la compagnie de navigation, choisie par notre voyagiste " ORCADA Voyages", est armé par " SUPERFAST FERRIES" et nous voyagerons en camping on board. Il fait très chaud, nous sommes bien placés, à ciel ouvert ce qui nous donne un peu d'air frais.
19h30 nous dînons au restaurant du bateau, très bonne ambiance, nous faisons doucement connaissance avec l'un et l'autre.
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Toutes les ouvertures du CC sont ouvertes. il fait quand même chaud. Aussi la nuit fut courte, bruit ( nous sommes à l'arrière du bateau sur l'arbre d'hélice) et chaleur aidant. La traversée fut sans encombre.
Lundi 5 septembre 2011 - IGOUMENITSA - ASPROVALTA - 400 km
Nous débarquons en Grèce à Igoumenitsa.
Le débarquement est tout aussi spectaculaire que l'embarquement, avec le ballet de voitures et de camions, tous aussi imposants les uns que les autres.
Il est 9h00 heure locale au lieu de 8. Nous prenons notre petit déjeuner sur le port.
Nous avons, pour rejoindre ASPROVALTA, près de 400 kilomètres à faire. La route touristique pour atteindre IOANNINA serpente dans de magnifiques bois. Les sommets avoisinants sont pelés. Ils abordent les 1000m. Au détour d'un virage, surprise, un joli troupeau de chèvres nullement effrayées par notre arrivée, prend son temps pour nous laisser passer. Après un bref arrêt à IOANNINA et à l'aide du GPS nous accédons à l'autoroute par une petite route qui traverse des habitations rocambolesques, construites avec du matériel de récupération( plastique, tôles, planches etc. ).
Nous quittons l'autoroute à METSOVO, petite ville touristique avec beaucoup de petites boutiques de souvenirs. Nous déjeunons sur un parking réservé aux bus, la police nous y autorise aimablement pour une heure. Il nous fallut faire quelques manœuvres pour libérer les automobilistes que nous avions bloqués.
Sur l'autoroute, pas de problème, nous ne sommes pas dérangés par la circulation qui ,sans exagération peut se compter à une cinquantaine de véhicules/heure. Beaucoup de tunnels, très bien éclairés. Des panneaux nous indiquent la participation de l'Europe. Nous quittons la montagne à Siatista. Nous traversons des régions agricoles où les parcelles arrosées font des taches vertes au milieu d'une nature très grillée. Cette autoroute nous conduit jusqu'à ASPROVALTA. Il nous en coûtera 12€20.
Le camping d' ASPROVALTA est très grand mais désuet. Je cherche un emplacement à découvert pour pouvoir avoir les infos, mais surtout une prise électrique qui fonctionne. J'en trouve enfin une, l'endroit me semble parfait.
Hélas le sol, lui ne l'est pas et je me "plante" jusqu'aux moyeux. Les collègues me sortent d'affaire assez facilement...mais l'heure des infos est dépassée!...
Mardi 6 septembre - ASPROVALTA - ALEXANDROUPOLI - 249 km
Les noms des villes que je cite sont en Turc
Départ tranquille, petite route au bord de mer où nous pouvons apercevoir de splendides maisons. Nous prenons la corniche, très sauvage et aride. l'eau est très claire. Les quelques criques que nous pouvons apercevoir, ne sont pas accessibles. Il est impossible de se garer, donc pas de bain, nous attendrons d'arriver à destination.
Nous faisons une halte à KAVALA pour visiter l'aqueduc et la vieille ville qui grouille de monde( parking payant 6€ l'heure), nous y resterons un peu plus!..
Nous cherchons un coin à l'ombre pour déjeuner, il fait très chaud. Puis nous continuons notre route. Le paysage traversé ressemble étrangement à la Camargue, sans les taureaux mais avec ses rizières. Puis viennent les champs de coton Nous prenons l'autoroute à KOMOTINI. Avant d'arriver au camping nous apercevons un "LIDL" et oui ici aussi!...Le réfrigérateur alimenté, nous nous présentons à l'entrée du camping. Rien à dire, enfin si, il est très bien agencé. Dalle de béton pour les CC ou caravanes, protégés du soleil par des tonnelles de canisses Electricité et eau sont à disposition très proches. Les sanitaires sont parfaits. Il ne faut pas longtemps à Françoise pour enfiler son maillot de bain, moi non plus d'ailleurs. La mer Égée semble de glace, pas de vague. La température de l'eau, un rêve, rien de mieux pour récupérer.
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Mercredi 7 septembre - ALEXANDROUPOLI - ECEABAT - 251 km
Le camping n’est qu’à 45 km de la Frontière où nous avons rendez-vous avec le groupe à 9h30 dernier délai. Son passage a été assez rapide et sans problème. Début de route en Turquie, pas très rassurant car celle-ci est en très mauvais état. Le paysage est vallonné et desséché Il fait chaud mais il y a de « l’air » Il nous semble être au Maghreb.
Nous prenons notre repas au bord de l’eau à Gelibolu . La route pour atteindre Ecebat longe la mer Denizi Nous continuons notre visite jusqu’à la pointe à Abida. Nous y visitons un cimetière musulman turc, très émouvant.
Le paysage est magnifique. Nous connaissons enfin les Dardanelles.
Nous nous sommes, bien évidemment, arrêtes au passage le plus étroit KILITBAHIR pour monter dans le village et profiter du point de vue. Une femme nous accoste pour nous demander notre nationalité. Nous souhaitant la bienvenue, elle nous raconte qu'elle est Suédoise et passe 6 mois de l'année ici
Nous rejoignons le camping dans le temps imparti.
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Jeudi 8 septembre - ECEABAT - BERGAMA 366 km
Après une nuit réparatrice et fraîche Nous nous présentons au port de Klitbahit pour emprunter un ferry-boat qui nous fera traverser la passe des Dardanelles et atteindre la ville en face, Canakkale. Le passage nous coûtera 30 Turk Lira cela nous permet de réduire énormément les kilomètres. Il nous faudrait passer par Istanbul. Beaucoup de passagers mais pas trop de véhicules. La traversée ne prend que 7 minutes. Nous voilà en Asie, direction Bergama par la 550 que nous quitterons aux abords d’Akaçapinard pour prendre une petite route qui vient d’être refaite entièrement. Elle n’est pas large mais peu fréquentée. Certes la végétation est grillée Mais le paysage est très vallonné, c’est magnifique. Quelques troupeaux de vaches dont on ne sait ce qu’elles peuvent bien brouter, des oliviers à perte de vue. Nous traversons quelques hameaux où, des hommes, attablés à la terrasse de café, boivent le thé.
Nous nous arrêtons sur le site d'Assos pour visiter les remparts de Behramkale.
Nous prendrons la route côtière: Edremit, Ayvalik et enfin Bergama. La route est très bonne 2 fois 2 voies et les radars mobiles ne manquent pas. Je fais très attention et ne dépasse pas les 85 k/h. Je suis tout de même arrêté, palabres et incompréhensions. Puis après m'avoir demandé les papiers et sans les lui avoir donnés" no problème" me dit-il. Soulagés nous repartons ouf!..
Pour le dîner, Orcada voyages, nous offre le restaurant. Bien évidemment le menu est Turc et c'est un buffet, nous goûtons à tout et, comme d'habitude, je ne m'en prive pas.
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Vendredi 9 septembre - BERGAMA - SARDES - 175 km
Départ en bus pour aller visiter le temple d'Athéna et l'Acropole. Pour y accéder la montée s'effectue en télécabine ultra moderne. Grâce au guide très érudit en la matière, nous pouvons nous faire une idée du site avant sa destruction due aux divers tremblements de terre.
Après la visite, nous allons jeter un oeil dans une fabrique de tapis où nous restons en admiration devant ces femmes avec des doigts d'une agilité époustouflante. Le résultat est magnifique. Puis démonstration de la récupération du fil de soie sur les cocons, très intéressante. Vient ensuite la rituelle démonstration de tapis, tous aussi beaux les uns que les autres. Nous restons en admiration devant l'agilité des garçons qui font voler les tapis pour nous montrer les différences de couleur. C'est un spectacle qui nous laisse bouche bée. Je me hasarde à demander un prix sur un ouvrage qui nous attire et, après quelques négociations nous l'obtenons, pour un prix qui nous semble raisonnable. Après le repas nous prenons la route pour SARDES. Avant de nous installer, nous visitons le gymnasium et la synagogue, grandiose!..
Bivouac en pleine nature, nous sommes au bord d'une rivière asséchée. Beaucoup de jeunes écoutent de la musique, portières ouvertes, curseur à fond. Le sol est très poussiéreux à cause du limon desséché . Je me positionne à l'écart sur une zone gravillonnée. Troupeau de moutons, passage de mobylettes, de tracteur, la police vient nous rassurer et donne un numéro de téléphone en cas de besoin...
Le calme revient, je prépare le "barbeuc", il fait bon.
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Samedi 10 septembre - SARDES - KARAHAYIT - 202 km
Départ de bonne heure pour PAMUKKALE, nous voudrions y arriver pas trop tard dans la matinée, mais surtout avant la chaleur. Nous traversons une région de vignobles. Nous sommes sur les exploitations de raisins secs. Très spectaculaire, le raisin est positionné sur des bâches, à même le sol aux abords des vignobles. Le paysage de plaines et de montagnes est très sympathique.
Un camion me croise et projette, sur le pare-brise, un cailloux gros comme un oeuf,. J'ai gagné le gros lot, un impact de 15 cm de diamètre. C'est mon assureur qui va être content 1600€ pour le changer.
Nous arrivons à HIERAPOLIS sans autre mésaventure. Le site est immense; Amphithéâtre, sarcophages, petits temples etc. C'est géant, une navette nous dépose non loin des bassins de PAMUKKALE. Nous ne sommes pas les seuls, énormément de monde, beaucoup en maillot de bain. PAMUKKALE est à ne pas manquer, c'est exceptionnel ce que peut faire la nature. Une étendue toute blanche, blancheur amplifiée par le soleil, de l'eau à profusion qui se répand dans des bassins en enfilades et en cascades. Après avoir quitté nos chaussures, nous allons faire trempette, c'est autorisé. Puis nous nous dirigeons vers le bâtiment où l'on peut trouver des sandwichs. Pour les déguster, nous trouvons de la place à l'ombre, très recherchée. De notre observatoire, nous contemplons les gens se baignant dans les différents bassins où circule de l'eau plus ou moins chaude, c'est à mourir de rire. Notre promenade terminée nous descendons sur DENIZLI pour faire quelques courses dans un splendide centre commercial "KIPA". Nous arrivons au camping pour ainsi dire les derniers. Régis et Anne-Marie sont en colère car ils ont du annuler le repas prévu au restaurant du camping pour cause d'insalubrité.
Dimanche 11 septembre - KARAHAYIT - SELCUK - 255 km
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Départ pour la visite d'Aphrodisias qui se trouve à 90 km de là. Le parking est assez loin du site. Nous nous y rendons dans une remorque tirée par un tracteur. Le site antique est immense. Beaucoup de marbre mais beaucoup de ruines. Le stadium est particulièrement spectaculaire et très bien conservé. Nous terminons la visite avec une faim de loup. Un repas improvisé s'organise dans un restaurant avec des "Mozlemes" sorte de crêpes épaisses, fourrées de fromage, poireaux, herbes et cuitent sur une plaque. Comme boisson, un " Ayran", c'est un genre de yaourt liquide et salé, très rafraîchissant. Puis nous prenons la route pour rejoindre le camping de SELCUK. Il est équipé de lave linge, Françoise en profite. Moi je fais les pleins et les vides puis plouf dans la piscine, l'eau est très bonne. Pour le repas, grillades au "barbeuc". Il fait bon, nous allons faire un petit tour à pied
Lundi 12 septembre - SELCUK
Départ en bus pour EFES, il est tôt, mais déjà beaucoup de monde. Pas facile pour faire des photos. Le site est, comment dire, grandiose, époustouflant. Il y a encore beaucoup de travail de fouilles à faire. Nous en prenons plein les yeux. A ne pas manquer.
Puis visite d'une fabrique de " cuir". Défilé de mannequins sous effet de projos et de musique. Nous notons, sur le carton, les N° qui nous plaisent. Puis salle d'expo et séances d'essayages. Nous jetons notre dévolu sur des vestes en agneau dont nous discutons le prix.
Pour la dernière visite, ce sera un magasin spécialiste de Loukoum. Nous goûtons les diverses variétés, toutes aussi bonnes les unes que les autres.
Retour au camping et plouf petit tour dans la piscine et repas typique en groupe au restaurant du camping.
Mardi 13 septembre - SELCUK - BAFA GOLU - 197 km
Avant de prendre la route, nous optons pour la visite de la mosquée et de la citadelle toutes proches du camping. Nous poussons jusqu'à la ville pour acheter des timbres et des enveloppes et faire du change.
Puis nous prenons la route de bord de mer pour atteindre KUSADASI, DAVUTIAR, GUEZLCAMLI. Nous voudrions faire le tour de la pointe mais une barrière nous indique que nous entrons dans un parc naturel. Nous faisons demi-tour et prenons la direction de SOKE, SARIKEME et DIDIM, ville très prisée par les touristes dont les panneaux sont, en majorité, écrits en Anglais. Nous revenons sur nos pas pour rejoindre notre bivouac prévu à Kapikiri, sur les rives du lac BAFA GOLU. Superficie 7000 ha, long de 15km. Le site est extraordinaire, des chaos de rochers nous entourent, le soleil couchant donne encore plus de majesté à ce décor surnaturel. Le camping est très rustique. C'est d'ailleurs un camping à la ferme, sans prétention, mais rien ne manque. Toilettes très propres, eau chaude pour les douches. La terrasse du petit café-restaurant, surplombe le lac. Nous avons de la place pour faire le cercle au tour de Régis qui nous briffe la journée de demain. L'apéro sera comme d'habitude, le bienvenu.
Le soleil se couche, les appareils photos crépitent, nous sommes en admiration.
Mercredi 14 septembre - BAFA GOLU - KOYCEGIZ - 167 km
Après une bonne nuit de repos, nous allons faire une petite promenade vers des ruines qui surplombe le lac. La vue est magnifique. Retour au bivouac pour préparer le départ, surprise une roue arrière est dégonflée, pression 3,5 kg. Heureusement, j’ai un compresseur ( mais pas de roue de secours) ce qui m’a permis de faire le complément à 5kg. J’ai pu rouler pour atteindre un « oto lastik » qui a trouvé un très petit clou invisible. Réparation faite avec minutie et dans les règles par la pose d'une "rustine" à l'intérieur du pneu. il m'en coûtera 40TL ( 20€). Il faut ajouter que le réparateur a tout laissé tomber pour s'occuper de notre roue. Les clients se sont joints à nous, avec le sourire, sans contestation, bien au contraire bonne leçon! Nous donnons 10 TL à l'apprenti qui nous fait un sourire jusqu'aux oreilles. Nous nous quittons par un au revoir chaleureux. Nous pouvons reprendre la route, MILAS, MUGLA, et enfin KOYCEGIZ. Le "camping municipal " se trouve en bordure de route face au lac. Dans un temps fort éloigné, ce devait être un camping. Les sanitaires sont dans état lamentable, repoussant mais avec...baignoires!..., Pour corser le tout des oies, canards, poules divaguent tout autour de nous. Il faut faire attention où l'on met les pieds. Nous allons faire un tour dans la ville. La poste est fermée mais un homme en uniforme, qui discutait dans la rue nous prend le courrier tout en le vérifiant " OK" nous dit-il " no problème". Nous poussons plus loin et achetons un poulet rôti. 7TL ( 3,50€).
Le soir grande fête aux abords du camping. Un garçon est à l'honneur pour sa circoncision. Un peu à l'écart nous observons avec attention tout ce monde, chantant et dansant. Les jeunes femmes, dont les 9/10ème ne sont pas "voilée", bien au contraire!..
Jeudi 15 septembre - KOYCEGIZ - SAKLIKENT 114 km
9.00h départ en bateau sur le lac Koycegiz. La passe à la mer est marécageuse elle nous conduit à Dalyan où l'on découvre d'innombrables tombeaux Lyciens scultés dans le roc, à flan de montagne. Nous ne sommes pas seuls. Une multitude de bateaux se croisent et s'entrecroisent. Nous sommes sur un site touristique très prisé. Le touriste peut acheter du crabe. Chose que nous faisons, il n'est pas très gros, contrairement à ce que l'on nous avait promis. Il nous coûtera 7,50 TL et sera très bon, avec sa chair très parfumée. Nous pouvons aussi apercevoir, avec difficulté, quelques tortues énormes.
Nous sommes de retour aux CC pour le déjeuner. Après celui-ci nous prenons la D400 pour SAKLIKENT. L a route est magnifique, traversant forêts de pins puis surplombant la mer, nous offrant deux points de vue splendides. La route ici est aussi en travaux. Il sont titanesques. Des cafés ou restaurants attirent notre attention par de grands jets d'eau en bordure des parkings. Ils sont réservés au "rafraîchissement" des voitures des clients. Comme ils coulent toute la journée, vous pouvez imaginer le gaspillage d'eau!..
Le canyon de SAKLIKENT est lui aussi très touristique. Le camping est situé en bordure de la rivière en aval du canyon que nous irons voir demain matin à la fraîche. Il y a la Wi-fi, j'en profite pour envoyer de nos nouvelles et en recevoir
Vendredi 16 septembre - SAKLIKENT - KALE - 173 km
Nous attendons 9h00 pour l'ouverture du site très spectaculaire avec sa passerelle surplombant la rivière et accrochée à la falaise La faille est vertigineuse. Le débit de l'eau qui sort de la roche est très impressionnant.
Avant le départ, corvée de vidange et de remplissage. Ce soir, nous bivouaquons.
Nous continuons notre route sur la 400 en direction de KALE ( Demre). La route traverse toujours de magnifiques paysages très vallonnés , mer et montagne dont les sommets sont pelés( 1300 à 1800m d'altitude) L'hiver, le paysage doit être encore plus merveilleux et splendide. Subitement, à l'approche de Kale, une gigantesque étendue de serres puis une extraordinaire vue sur Kale et la mer. Nous apercevons une route qui a l'air intéressante à emprunter. C'est chose faite, elle n'est pas large, mais quelle vue! Un régal pour les yeux, en son début la route est bordée de bougainvilliers de toutes les couleurs ainsi que de lauriers roses, une merveille.
Nous suivons les directives que nous a données Régis et arrivons bons derniers sur le bivouac situé en bord de mer. Sans attendre, vite un plouf dans une eau frisant les 30°, un régal. Nous sommes installés à coté d'une paillote. Nous y dînerons, repas agréable mais un peu cher pour ce qui est servi.
Deux mini-bus viennent, à 8h30 nous chercher car nous allons faire une ballade en bateau et cela toute la journée. Jumelles, APN et maillots de bain sont dans le sac à dos. Nous arrivons dans une petite ville qui, il y a quelques années, était inconnue des touristes.
Aujourd'hui on en parle ici comme de ST tropez. Tous les guides touristiques montrent la photo du sarcophage lycien qui semble flotter. Kaleköy (Simena) est située au sud ouest d'Antalya. Face à l'île de Kekova. (Impossible de la situer avec Google) A son port est amarrée une multitude de bateaux qui vous propose le tour de l'île. Le bateau, choisi par Régis n'est pas très grand mais suffisamment pour recevoir notre groupe tout en étant à l'aise. L'équipage est familial, l'épouse du capitaine nous a préparé un repas Turc dont nous nous souviendrons longtemps. Elle a eu comme aide son frère qui était chargé du barbecue judicieusement placé sur la plage arrière du bateau. Bien évidement un mouillage, bien situé, nous à permis de faire un plongeon dans une eau d'une clarté exceptionnelle. De magnifiques poissons, bleutés ou argentés, non effrayés par notre incursion, tournent au tour du bateau. Le capitaine fait notre admiration quand il présente l'étrave dans la "grotte aux pirates". Nous faisons le tour de l'île de Kekova couverte d'une multitude de vestiges d'habitations et d'un port lycien. Puis nous voilà de retour au port où nous nous rendons dans un café pour déguster une glace Turque. Les mini-bus nous ramènent au bivouac. Voilà, encore une superbe journée.
Dimanche 18 septembre - KALE - ASPENDOS - 206 km
Avant de prendre la route pour Aspendos, nous allons visiter Myra site de tombeaux lyciens taillés dans le roc et un théâtre creusé dans la montagne et mis à jour grâce aux fouilles . Puis la basilique de Saint Nicolas où nous tombons sur d’innombrables pèlerins Russes munis de médailles et d'icônes qu'ils présentent devant le tombeau de St Nicolas. La basilique possède de belles fresques, peintures et mosaïques.
Pour midi, enfin disons 13h, nous trouvons un endroit à l'ombre et au bord de mer. Après le repas, plouf dans l'eau, toujours aussi claire et de même température. Rafraîchis nous pouvons repartir pour rejoindre le bivouac d'Aspendos. en contournant ANTALYA sans difficulté
Nous arrivons à Aspendos sous un bon soleil, la route nous a fait traverser de magnifiques forêts de pins verdoyants. Nous attendons 17h pour visiter le théâtre car il fait encore très chaud. Il est superbement conservé, d’ailleurs des spectacles y sont organisés. C'est le plus beau théâtre que nous ayons vu à ce jour et d'une acoustique des plus pures.
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Lundi 19 septembre - ASPENDOS - SULTANHANI - 391 km
Nous avons une longue étape à faire. Après MANAVGAT nous quittons le bord de mer pour atteindre la montagne. Nous passons un col à 1800m. Ici l’hiver, il y a de la neige. Halte à KONYA, ville très religieuse et conservatrice. Ici les femmes et même les petites filles ne montrent aucune partie de leur corps . Collant, robe longue, etc. Nous sommes dans le berceau des derviches tourneurs. Nous faisons quelques achats sur le marché de légumes Puis visite du Tekke de Mevlana transformé en musée et où on ne peut pénétrer qu'avec des sur-chaussures, pour ne pas souiller le sol. Il est interdit de prendre des photos. Les fidèles s'arrêtent devant le tombeau du maître ( Mevlâna), soufi Bahaeddim Valad, pour prier.
La D 300 est pour ainsi dire, toute droite jusqu'à SULTANHANI.
La soirée s’est terminée par un Hammam pas terrible pour le prix.
Mardi 20 septembre - SULTANHANI -
Promenade en charrette pour une visite guidée. Nous commençons par un atelier de restauration de tapis où la dextérité des hommes nous impressionne. Puis visite d’une maison typique Turque. Nous pouvons aussi voir la fabrication d'un " Kilim", tapis tissé et non noué. Notre journée de visite se terminera par celle du caravansérail. Déjeuner Turc préparé par la famille du camping, EXCELLENT !..
Pour l'après midi, nous sommes invités, par cette même famille, à la confection de" Gorek". Allez, tenez, je vous donne la recette:.3 oeufs pour 3 kg de farine, un peu d'eau et un façonnage à la main pour obtenir une pâte homogène. Laisser reposer puis confectionnez de petites boules grosses comme une clémentine. Etalez cette pâte à l'aide d'un "manche à balai" oui je dis bien un "manche à balai", qui aura 80 cm de long. Vous devez obtenir un disque très fin de 50 cm de diamètre. En travaillant cette pâte, ne pas oublier de projeter de la farine. Une fois obtenu un bon façonnage, découpez des lanières de 10 à 15 cm de large et une vingtaine de long. Vous avez entre temps préparé une farce composée de: persil haché et fromage ayant du goût ( brebis). Enfermez un peu de cette farce en bout de "lanière" puis faites un genre de cigare. Faire frire, à l'huile, 3 à 4 minutes. C'est excellent. le patron nous offre l'apéro, pour moi ce sera un Raki.
Comme vous le voyez nous ne nous ennuyons pas. Dur dur la vie de touristes.
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Mercredi 21 septembre - SULTANHAnI - SOGANIL - 210 Km
Nous continuons notre route sur la D300, toujours aussi droite. Nous sommes dans la région de la culture de betteraves sucrières. Beaucoup de camions surchargés.
Nous pénétrons enfin dans la Cappadoce. Immence plateau à plus de 1000 mètres d’altitude. Arrêt à Selime, ici nous sommes dans le vif du sujet, la Turquie pure et dure. Les maisons anciennes sont taillées dans le roc. Le relief est vraiment très particulier et bien difficile à décrire, voyez par vous mêmes.
Après quelques photos, nous continuons pour la vallée d’Ihlara, 382 marches pour atteindre le fond de la faille. Les églises taillées dans le roc recèlent de magnifiques peintures, hélas bien détériorées par vandalisme. Nous passons ensuite à Mazikoy pour visiter la ville souterraine. Le jeune guide parle un bon Français et est fort sympathique. Difficile d'imaginer que des gens aient pu vivre dans un endroit pareil. Les galeries sont reliées les unes aux autres par des puits très étroits, un vrai labyrinthe. En fin de visite, le thé nous est servi.
L’étape du jour se terminera à Soganli, après avoir traversé un décor extraordinaire Ici aussi l’ancien village est taillé dans le rocher. Le dîner se passera au restaurant du camping, très correct et sympathique.
Jeudi 22 septembre - SOGANIL - GOREME 51 Km
Le patron du restaurant, ami de notre accompagnateur, fait le guide pour nous faire découvrir la multitude d'églises taillées dans le roc. Incroyable, hélas les peintures, très nombreuses sont lamentablement vandalisées. Les petits trous bordés de blanc, sont nous dit-on des pigeonniers, le blanc attire les oiseaux. Selon la quantité possédée, le propriétaire était plus ou moins riche. N'oublions pas que la fiente des pigeons était utilisée comme engrais. Déjeuner au restaurant du camping, au menu truite.,
Après le repas et avant de quitter le camp, Françoise achète des poupées de fabrication artisanale
Direction Göreme avec un arrêt à Mustafapasa, ancien village Grec. Hélas beaucoup de maisons en ruine mais quelques belles restaurations. Nous rejoignons le CC avec précipitation car nous sommes surpris par un coup de vent suivi d'un violent orage. Nous arrivons dans les derniers au camping "Kaya" tout près de Göreme, il est très bien agencé.
Vendredi 23 septembre - GÖREME
Journée libre, il pleut légèrement. Nous prenons le CC pour aller faire quelques achats à Urgüp, le réfrigérateur étant presque vide. Nous flânons quelque temps dans la vieille ville. Les différents points de vues nous donnent un très bon aperçu de cette ville à l'architecture hétéroclite en cours de rénovation. Difficile de s'imaginer que ces cavités ont été, dans un temps, habitées. Les quelques édifices en cours de rénovation donnent du charme.
Nous rejoignons le CC pour continuer notre route. A côté de nous, un automobiliste, dont la roue du véhicule est crevée, tente, en vain, de réparer son cric hydraulique en fort mauvais état. Je lui prête le mien. Il change sa roue et se confond en remerciements. Sa voiture est une Renault R12 équipée en GPL.
Nous pouvons reprendre la direction de Göreme que nous atteignons à 12h.Il y a beaucoup de cars de touristes. Nous préférons déjeuner rapidement et attendre 13h, heure du départ des touristes qui vont déjeuner. Nous pouvons ainsi aller tranquillement visiter les lieux. Le site est magnifique. L'homme a su profiter de la nature, à moindre frais, mais avec beaucoup d'audace, de goût et d'énergie. Dans les églises, les photos sont interdites, les gardes veillent au grain. Par chance , dans l'une d'entre -elles, après avoir précautionneusement réglé mon réflex à 3200 ISO, en l'absence de gardes et de touristes j'ai pu, tranquillement, faire quelques photos à la volée. Göreme est une visite à ne pas manquer. Après celle-ci direction Avanos où nous allons nous mélanger à la foule d’un marché où nous achetons quelques fruits. Nous reprenons enfin la direction du camping, prenant le temps de faire quelques photos de ce merveilleux paysage que nous offre la vallée des roses.(Il s'agit ici de la couleur rose de la roche). Après la mise en place du CC je me mets à l’ouvrage pour trier quelques photos et préparer un courriel.
Samedi 24 - septembre - GÖREME - visite guidée des environs
Ce matin, de très bonne heure, un bruit de brûleur attire mon attention. J'ouvre l'"occulteur" du lanterneau. Une montgolfière passe au dessus du CC. Nous nous levons précipitamment pour admirer le spectacle. Une centaine de montgolfières sont en cours de descente pour atterrir dans les champs alentours.
Un ballet incessant de 4X4, tractant une remorque, rompt le silence à coups d'avertisseurs et d'accélérateurs, cherchant à rejoindre leur montgolfière qui doit atterrir sur la remorque. Tout ceci à grand renfort d'engueulades, d'ordres et de contre-ordres. Magnifique spectacle que ces ballons pleins de couleurs. se dégonflant et se déformant. Nos collègues, qui se sont levés très tôt (5h00, très peu pour moi), nous raconterons avec enthousiasme , à leur retour, ce périple matinal quelque peu surnaturel( brouillard). Coût par personne 150€.
A 9h00, deux minibus viennent nous chercher, nous allons visiter la région avec l'aide d'un guide. Il rendra ses explications très instructives, ne récitant pas ses commentaires, mais nous faisant vivre sa passion pour son pays. La Cappadoce est une région qui sort vraiment de l'ordinaire. Jugez-en par vous-même. Il me faut ajouter que nous sommes sur un plateau à plus de 1000 m d'altitude. Nous rentrons en fin d'après midi fatigués mais contents de notre journée.
Dimanche 25 - septembre -
GÖREME - YASSIHÖYUK ( Gordion) - 383 km
Nous prendrons la 300 en direction de Aksaray puis la 750 qui longe le lac salé sur quelques kilomètres. En bons touristes, nous nous y arrêtons pour y faire une petite marche et prélever un petit bocal de sel. Nous sommes toujours à 1000m d'altitude et en fin d'été. L'herbe est comme partout ailleurs, brûlée par le soleil. La région est très agricole, au printemps, les champs ne doivent certainement pas avoir les mêmes couleurs.
Lundi 26 - septembre - YASSIHÖYUK ( Gordion) - IZNIK 333 km
Nous avons beaucoup de route à parcourir. Dans les champs, il y a de l'animation. Nous sommes à l'époque de la récolte d'oignons, spécialité de la région. La E90 est toute proche. Nous la prendrons jusqu'à Eskisehir. La 200 nous fera atteindre Bozüyük. Nous descendons sur Iznik par la 650 et la 150. Le paysage change, nous sommes dans une région maraîchère et de vergers, l'eau ne manque pas. La route est excellente. Iznik est entourée de vieux remparts en fort mauvais état. Il nous faut demander notre route car nous avons du mal pour trouver l'emplacement du bivouac. Il se trouve en bordure du lac qui porte le même nom que la ville. Nous pourrons dormir tranquille, un poste de gendarmerie est tout proche. Nous allons faire un tour dans la ville qui est très animée. Cathédrale de Ste Sophie puis la mosquée bleue, que l'on nous permet de visiter.
Achat d'huile d'olive dans un magasin spécialisé, pas facile de se faire comprendre. Sur le chemin du retour, nous tombons sur un jeune marchand de figues. Elles sont très belles et bien mûres, nous en prenons une livre. Ce soir, je sors le barbecue.
Mardi 27 - septembre - IZNIK - ISTANBUL 148 km
Nous prendrons la 150 pour rejoindre Orhangazi, la région est verdoyante et exploitée au maximum. Sous les oliviers, il y a du maraîchage. Nous croisons ou doublons énormément de tracteurs. A Orhangazi, nous prendrons la 575. A Topcular nous embarquerons sur un ferry-boat pour traverser la mer de Marmara pour débarquer à Gebze, banlieue d'Istanbul et en rive du Bosphore.
La feuille de route comporte les explications pour atteindre notre but. Hélas, je tourne à droite au mauvais endroit et me retrouve sur une autre voie rapide. Fort heureusement, il fait soleil et je peux m'orienter. Après avoir traversé quelques quartiers où l'on nous regardait avec curiosité, nous voilà soulagés nous retrouvons, une trentaine de minutes après, la 2 fois deux voies initiale,
Embarquement et débarquement assez folklorique. La circulation devient de plus en plus intense. Je roule précautionneusement, Françoise est chargée de lire les panneaux: Harem, bleus puis verts, ne pas louper celui qui a un bateau ouf, nous y sommes. Nous prenons les billets et nous mettons à la file. Il n'y a que deux ferry, il faut être patient. Nous recevons un SMS de Régis. Le bivouac a changé de place. Nous suivons les instructions, pas difficiles. La route ( cad Kennedy) que nous devons prendre, longe la mer. "Contourner le premier rond point et revenez sur vos pas, je vous guette" nous dit-il. Le bivouac trouvé par des amis de Régis se trouve à Kumkapi, sur le petit parking d'un stade, au bord de l'eau mais surtout à deux pas de la ville où nous nous empressons d'aller jeter un coup d'œil avec l'aide du guide vert: Mosquée de Süleymaniye, le Grand Bazar, nous rentrons pour le briefing et l'apéro
Mercredi 28 - septembre - ISTANBUL visite guidée
Départ 9h00:
Ste Sophie, ancienne basilique, devenue mosquée. Bâtisse aux proportions gigantesques.
Palais de Topkapi, immense, un régal mais un monde inimaginable.
Déjeuner au restaurant
Les citernes souterraines byzantines, une surprenante découverte.
Le grand Bazar où l'on peut se perdre aisément et où l'on trouve tout ce que l'on veut.
Jeudi 29 - septembre - ISTANBUL
8h30, nous partons tous à pied pour prendre le bateau. Nous allons visiter le détroit du Bosphore, magnifique. Ici pas de bidonville, presque toutes les demeures, ont devant leur porte un yacht plus ou moins grand. Les imposants palaces avec vue imprenable attirent nos regards en nous laissant rêveurs. La vue sur Istanbul est magnifique. Beaucoup de bateaux de différents tonnages, s'entrecroisent. D'ici tout semble calme, après deux heures de navigation, nous retrouvons l'animation du port touristique et nous nous séparons du groupe. Le reste de la journée est libre. Nous déambulons dans les rues commerçantes, grouillantes de monde. Nous trouvons un petit restaurant typique où nous nous régalons. Visite de la mosquée bleue ( 18000 carreaux de faïence bleus). Nous retournons au CC pour nous préparer car ce soir soirée Turque dans un restaurant chic avec menu typique, super bien servi. Il sera agrémenté d'un spectacle de qualité: Derviches tourneurs, danses folkloriques et orientales. Un bon choix de la part du voyagiste. A ne pas manquer.
Vendredi 30 - septembre -
ISTANBUL - ALEXANDROUPOLI - 318 km
Il pleut, nous avons moins de regrets pour quitter Istanbul ce que nous ferons sans problème sur une 2 fois 2 voies. Par contre pour ceux qui entrent dans la ville ce n'est pas la même chanson. Je mesure 33 kilomètres de bouchon ou de ralentissement.
Passage de la douane Turque, comme une lettre à la poste,( la poste quand elle n'est pas en grève). Chrono en main 2 minutes.
Il nous reste quelques TL, nous nous arrêtons dans un no man's land pour les écouler en achetant quelques friandises et une bouteille de Raki.
A la frontière Grecque, je me demande encore s'ils se sont aperçus que nous y sommes passés. Un vrai gruyère.
Nous retrouvons le camping et presque les mêmes places. Pour le dîner, je sors le barbecue.
Samedi 1er octobre - ALEXANDROUPOLI - METHONI - 368 km
Etape de transition que nous ferons sur la E90 où nous ne serons pas dérangés par la circulation. Pas d'arrêt à Thessaloniki. Le camping est perdu dans la nature et surplombe la mer. Bonne nuit de repos.
Dimanche 2 octobre - METHONI - KASTRAKI - 214 km
Il y a plusieurs route pour atteindre Kastraki. Nous faisons le choix de passer par Elassona, la route est touristique. Puis Deskati. Pas de problème pour trouver le camping. Nous sommes aux pieds d'une forêt de pierres appelées Météores. Site époustouflant. Les monastères, juchés sur ces pitons rocheux ressemblent à des figurines, posées là pour déconcerter le visiteur. Les moines orthodoxes, très conservateurs, ne vous accueillent pas avec le sourire, même pas le commercial, vous donnant envie de repartir. Ils interpellent les femmes, autoritairement, surtout celles habillées de pantalons pour leur remettre un fichu à nouer autour de la taille( pour cacher l'entre jambe !...). Il est interdit de faire des photos. Des caméras positionnées en bon nombre vous dissuadent de le faire. C'est sans compter sur mon APN réglé à 3200 ISO et de l'aide de Françoise, me servant de paravent. Bref pour visiter ces lieux exceptionnels, il ne faut pas être fainéant, il y a des marches à grimper, 142 pour l'un. Ces monastères sont, pour la plus part habités, munis de monte charges extérieurs. C'est assez spectaculaire à voir fonctionner.
Nous sommes pour ainsi dire tous seuls dans le camping. Régis nous propose de partager fraternellement, le repas tous ensembles. Le bout en train de l'équipe, Michel, pour ne pas le nommer, met l'ambiance avec ses blagues, quelques fois assez chaudes. Je fixe ce moment joyeux. J'ai sorti le barbecue qui me fait un caprice. Finalement nous réussissons à manger nos saucisses que je fais goûter à mes voisins de table. Je ne pouvais pas faire moins, j'avais tapé dans leur salade de tomates.
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Lundi 3 octobre - KASTRAKI - IGOUMENISTA - 181 km
C'est notre dernière étape avec le groupe. A 20h00 nous prendrons le bateau pour l'Italie, finalement ce sera 23h00 bien sonné. Nous sommes, comme à l'aller, en Camping on board. Le repas est compris dans le prix de la traversée. Donc ce soir nous réveillonnons. Ce sera notre dernier repas avec le groupe. Il fait moins chaud qu'à l'aller, mais la nuit est toute aussi mauvaise.
Mardi 4 octobre - ANCONA - FORLI - 161 km
Nous déjeunons rapidement à la cafet du bateau. Nous débarquons vers 14h00. Chacun part de son côté. Les routes en Italie ne sont pas des meilleures. La S16 ne faillit pas à la règles, ni la S9.
Mercredi 5 octobre - FORLI - CUNEO - 500 km
Jeudi 6 octobre - CUNEO - LA MOTTE - 227 km
Nous passerons par le col de Tende, Sospel, L'Escarène, Nice et sortie Le Muy
Vendredi 7 octobre - LA MOTTE - COMPS - 204 km
Conclusion.
C'est la première fois que nous voyageons en CC avec un voyagiste. Je redoutais, par peur de manque de liberté ou de manque d'organisation. Mais aussi un autre point très important me freinait, l'ambiance et l'état d'esprit du groupe.
Pour avoir fait plusieurs voyages organisés en hôtellerie où, à chaque fois, nous avons eu affaire au maillon faible, je me posais la question; y aura-t-il un maillon faible?... Fort heureusement, il y a eu aussi, dans ce groupe, des personnes fort sympathiques avec qui je ferais bien volontiers d'autres voyages.
Après la réception du livret de voyage, nous avons pu nous faire une idée beaucoup plus approfondie. et effacer une incertitude.
Arrivés à Ancone, Régis ( L'accompagnateur d'Orcada voyages), nous fait le point sur l'organisation du voyage. Nous serons libres de voyager en solo si bon nous semble: deuxième incertitude effacée.
Nous ne pouvons que féliciter Orcada voyages et le couple Anne-Marie, Régis qui se sont "défoncés" pour rendre ce périple le plus agréable possible. Un Grand Merci.
Nous avons pu apprécier l'avantage du groupe lors de problèmes: Aide quand je me suis embourbé - Crevaison (accompagnement de Christine et Marc) Casse d'embrayage de Gilbert( efficacité de Régis et d'Orcada et accompagnement de Christine et Marc pendant toute la durée de la réparation, plus de 24h)
Voilà les choses sont dites, passons à la Turquie.
Superbe pays, des gens chaleureux et dévoués qui vous réapprennent ce qu'est la solidarité. Si vous êtes en panne, vous ne resterez pas plus de cinq minutes sans que personne ne vous vienne en aide.
Pour la réparation de l'embrayage, les ouvriers ont travaillé jusqu'à minuit!..
Les régions que nous avons traversées ont été très variées. Pour moi la Turquie c'était ISTAMBOUL, tout faux. On passe du modernisme au moyen-age sans transition de la BM à la R12( au GPL), du voile à la minijupe et tout ça avec le sourire.
Nous avons parcouru près de 4000 km en Turquie et 7672 de Comps à Comps
Quarante jours de voyage. 1300 € de carburant.
A bientôt sur le blog et merci pour vos commentaires sur
claude.defrance@neuf.fr